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22 juillet 2020 3 22 /07 /juillet /2020 14:59
PASSE COLONIAL BELGE : BIENVENU MASSAMBA MP EXIGE DES REPARATIONS ET AMENDES HONORABLES DES AUTORITES BELGES EN VUE D'UNE RECONCILIATION COMPLETE

Il est plus que temps que la Belgique puisse présenter des vives voix des excuses ainsi que des pardons aux peuples congolais zaïrois d'origine après la politique d'une colonisation violente remplie d'une cruaute extreme et abusee car les comptes n'ont pas encore été rendus, aucune repentance n'a pas encore été prononcee, voila pourquoi un tribunal penal international en faveur du Congo - Kinshasa est requis en vue de faire l'inventaire des crimes coloniaux commis  par les ex-colonisateurs belges dans son ensemble afin que les generations futures puissent vivre en toute quietude entre elles notamment celles du Congo - Kinshasa libre enfin et de la Belgique liberee de tout elan du neocolonialisme. 

Congo : une histoire de pillage capitaliste

Le Congo a eu de nombreux noms depuis la période du royaume féodal du Congo. L’État indépendant du Congo de 1885-1908 était la propriété du roi Léopold II de Belgique. Le Congo belge a existé de 1908 à 1960. Onze ans après l’indépendance en 1960, le dictateur Mobutu Sese Seko a rebaptisé le pays Zaïre. Après le renversement de Mobutu, le pays a été officiellement appelé République démocratique du Congo, RDC ou simplement “Congo”.

Le delta du fleuve Congo fut le centre de la traite des esclaves vers les Amériques de 1500 à 1850. Quatre millions d’esclaves ont été enlevés de la région et toutes les structures sociales existantes ont été détruites. Lorsque la colonisation de l’Afrique a pris son essor, le roi Léopold II a obtenu le soutien des principales puissances coloniales pour s’emparer de ce pays géant en tant que propriété privée. Officiellement, Leopold II était opposé à la traite d’esclaves. En réalité, il a régné par la terreur. Le pays a d’abord été pillé de son ivoire, puis de son caoutchouc. Leopold “a utilisé un État, le Congo, pour donner une nouvelle étincelle à son autre État, la Belgique”, écrit David Van Reybrouck dans son livre “Congo : Une histoire”.

La course au caoutchouc a entraîné l’effondrement de l’agriculture. La famine était très répandue. Lorsque le contrôle du Congo est passé à l’État belge, le pays a été divisé de façon systématique. Pour la première fois, les habitants étaient classés comme appartenant à certaines races et tribus. Ce système a également été introduit par la Belgique au Rwanda et au Burundi après la première guerre mondiale. L’apposition de la mention “Hutu” ou “Tutsi” sur les passeports et les documents a conduit à une division qui a culminé avec le massacre des Tutsis au Rwanda en 1995 – et aux guerres qui ont suivi.

Sous Léopold II, le Congo a également attiré des milliers de missionnaires chrétiens, notamment de Suède. Ceux-ci sont devenus un outil de la puissance coloniale, en particulier les catholiques : “Les écoles des missions sont devenues des usines à répandre les préjugés sur les différentes tribus.” Les écoles religieuses censuraient tout ce qui était rebelle, en évitant, par exemple, de parler de la révolution française. Si le message d’obéissance du christianisme a été encouragé, les mouvements religieux critiques ont subi une dure répression. Le prédicateur Simon Kimbangu a été arrêté en 1921. Il est mort en prison 30 ans plus tard. Ses disciples, les Kimbanguistes, ont été déportés et persécutés, mais constituent toujours un grand mouvement au Congo.

Avec la découverte des vastes richesses naturelles du Congo, le pays s’est industrialisé. La société minière dominante, l’Union Minière, dirigeait son propre appareil d’État totalitaire au Katanga, dans le sud-est, où étaient exploités le cuivre, le manganèse, l’uranium, l’or et d’autres ressources précieuses. L’huile de palme est devenue la matière première des savons, ce qui a posé les bases de la construction de la multinationale actuelle Unilever.

La classe ouvrière est passée de quelques centaines en 1900 à 450.000 en 1929, puis à près d’un million pendant la seconde guerre mondiale, lorsque l’industrie minière a connu un grand essor. L’uranium du Katanga a été utilisé dans les premières bombes atomiques. Le Congo est devenu le deuxième pays subsaharien le plus industrialisé, après l’Afrique du Sud.

Mais les conditions des travailleurs et des pauvres ne faisaient pas partie de ce développement économique. La colère a conduit à des grèves et des émeutes au début et à la fin de la guerre. 60 mineurs ont notamment été tués lors d’une manifestation de masse à Elizabethville (aujourd’hui Lumbumbashi) au Katanga. Les dirigeants des grèves étaient traqués. Certains groupes ou tribus ont été désignés comme “fauteurs de troubles”, une approche qui cadrait dans la stratégie générale de “diviser pour mieux régner”.

Dans les mines ou dans les divers services autour de l’industrie, les travailleurs s’attendaient à connaître des améliorations une fois la guerre finie. Il n’en allait pas autrement pour les soldats qui avaient servi avec les “Alliés” en Abyssinie, en Egypte et en Birmanie. Mais le racisme a persisté. Les Africains pouvaient toujours être fouettés en public, devaient se tenir au bout des files d’attente et se voyaient interdire l’accès aux bains publics. Les syndicats étaient toujours illégaux. Des élections locales ont bien été introduites dans certaines villes, mais tout bourgmestre était avant tout subordonné au “premier bourgmestre” belge.

Mais une explosion de révolutions coloniales et de guerres de libération a éclaté dans le monde. La Grande-Bretagne, les Pays-Bas et les États-Unis ont été contraints de renoncer à l’Inde, à l’Indonésie et aux Philippines. En Algérie et en Indochine, la lutte armée se poursuivait contre les troupes coloniales françaises. En 1958, le Ghana fut le premier pays subsaharien à accéder à l’indépendance.

“En 1955, il n’y avait encore aucune organisation nationale qui rêvait d’indépendance”, écrit Van Reybrouck. Cinq ans plus tard, le pays était officiellement indépendant. Le calme trompeur a été rompu en 1956 par la montée de l’agitation sociale. Un manifeste de liberté a été proposé par L’Alliance des Bakongo (Association des Bakongo pour l’unification, la conservation et l’expansion de la langue kikongo ou ABAKO), une organisation tribale à l’origine qui était dirigée par Joseph Kasa-Vubu.

Deux ans plus tard, le Mouvement national congolais (MNC) fut créé, avec Patrice Lumumba à sa tête. Son but était de libérer le Congo de l’impérialisme et de la domination coloniale. Les réactions furent énormes. Lumumba a visité le nouvel Etat du Ghana, où il a rencontré le leader du pays, Kwame Nkrumah. A son retour au Congo, 7.000 personnes s’étaient rassemblées pour écouter son rapport.

En janvier 1959, le Congo a explosé. Le premier bourgmestre belge a interdit un rassemblement à Kinshasa, ce qui a entraîné des émeutes. L’armée a été utilisée à pleine puissance, tuant jusqu’à 300 personnes et en blessant beaucoup d’autres. Les troubles se sont étendus au Kivu, au Kasaï et au Katanga.

Finalement, il a été convenu que le Congo devrait devenir indépendant le 30 juin 1960 – une année au cours de laquelle 17 États africains ont obtenu leur indépendance. Il s’agissait d’une indépendance politique formelle, mais les sociétés multinationales ont pu fonctionner comme avant et étaient autorisées à agir conformément au droit belge. Trois jours avant l’indépendance, le Parlement belge a aboli le pouvoir congolais sur l’Union Minière, l’entreprise dominante du pays. Tous les officiers de l’armée et les plus hauts fonctionnaires étaient belges.

Mais les espoirs d’un changement réel étaient grands et le MNC de Lumumba a remporté les premières élections. Mais les partis régionaux avaient également bénéficié d’un grand soutien : le MNC-K dissident dirigé par Albert Kalonji au Kasaï, la Confédération des associations tribales du Katanga (CONAKAT) dirigée par Moïse Tshombe au Sud-Katanga et l’ABAKO au Bas-Congo. Kasa-Vubu est devenu président, avec Lumumba comme premier ministre.

La déposition de Lumumba

Le Congo, comme d’autres anciennes colonies, était économiquement dominé par l’ancienne puissance coloniale et les sociétés multinationales. La seule façon de rompre réellement avec cette situation aurait été une politique socialiste démocratique comprenant la nationalisation des richesses naturelles. Et, si elle avait été dotée d’une direction véritablement socialiste, la classe ouvrière internationale lui aurait apporté un soutien massif. Le Congo, cependant, ne disposait pas d’un mouvement socialiste démocratique à l’échelle nationale parmi les travailleurs et les pauvres des zones rurales.

Les États staliniens, comme l’Union soviétique et la Chine, avaient démontré qu’une économie planifiée pouvait faire de grands progrès, malgré leur régime oppressif et dictatorial. Mais ni Moscou ni Pékin ne voulaient soutenir un mouvement révolutionnaire qui échappait à leur contrôle. Ils préféraient les régimes bourgeois avec lesquels ils pouvaient traiter.

La crise qui a suivi immédiatement l’indépendance n’est pas due au fait que la Belgique a quitté le pays trop rapidement, comme semble le suggérer Van Reybrouck. Cela était dû à l’absence d’un mouvement des travailleurs avec un programme clair. Un nouveau gouvernement a été formé, mais ses membres étaient instables, son programme peu clair. La situation a été saisie par la Belgique, qui a envahi le Katanga avec 10.000 soldats en quelques jours. Officiellement, il s’agissait de protéger les citoyens belges. En réalité, il s’agissait de garder le contrôle sur l’industrie minière. Ils ont encouragé Tshombe à décréter l’indépendance, et l’Union Minière a financé son règne.

Lumumba n’a été en fonction que pendant deux mois, dans un pays en rapide déclin. Des milliers de personnes sont mortes dans les combats qui ont accompagné les tentatives de sécession du Katanga, du Kasaï, riche en diamants, et du Kivu. Lumumba a fait appel à l’ONU pour obtenir son soutien, ainsi qu’à Nikita Khrouchtchev, qui a envoyé de la nourriture, des armes et des véhicules. La crise du Congo a éclaté au beau milieu de la guerre froide entre les États-Unis et la Russie stalinienne. L’armée américaine avait besoin de minerais du Congo, par exemple du cobalt pour ses missiles. Début septembre, Lumumba a été déposé par Kasa-Vubu.

Dix jours après l’éviction de Lumumba, le chef d’état-major de l’armée, Mobutu, a mené son premier coup d’État, soutenu par la CIA. Lumumba a été placé en résidence surveillée. Le gouvernement belge et le président américain, Dwight Eisenhower ont donné le feu vert à son assassinat. Après avoir été torturé et transporté au Katanga, Lumumba a été abattu devant des dirigeants locaux, dont Tshombe.

Lumumba n’était pas un socialiste explicite et il lui manquait un mouvement populaire conséquent et des armes. Mais il était considéré comme un combattant radical de la liberté, pas seulement en Afrique, et ses partisans parlaient de révolution. Son imprévisibilité et les attentes qu’il a créées ont effrayé les puissances impérialistes. Ces dernières avaient bien vu comment la situation avait évolué vers une révolution à Cuba alors que le mouvement de libération de ce pays n’avait pas de programme socialiste au départ. L’impérialisme américain est intervenu pour renverser Lumumba, en utilisant la CIA, et à l’ONU.

L’Union soviétique et la Chine n’avaient d’ailleurs aucun intérêt à soutenir des révolutions, surtout si elles avaient pour but de développer une véritable démocratie ouvrière. En fait, elles n’avaient même pas de plans pour de nouveaux États staliniens. Ce n’est qu’après l’abolition du capitalisme par les régimes ou les mouvements de guérilla que Moscou et Pékin ont apporté leur soutien, afin de les faire entrer dans leurs sphères d’influence et, dans la mesure du possible, de les placer sous leur contrôle.

La dictature de Mobutu

La guerre pour reprendre le Katanga s’est poursuivie jusqu’à la fin de l’année 1962. Elle a été menée avec l’aide de troupes de l’ONU. C’est au cours de ces batailles que le secrétaire général de l’ONU, Dag Hammarskjöld, a été tué dans un accident d’avion suspect en septembre 1961. Les troubles et la rébellion se sont poursuivis jusqu’au milieu des années 1960. Une rébellion rurale d’inspiration maoïste a été réprimée dans le centre du Congo. Au Burundi, Laurent Kabila a formé les forces de ce qu’on a appelé la “rébellion simba”, avec une forte rhétorique anti-américaine et anti-catholique. Pendant une courte période, même Che Guevara a participé à la guérilla, bien qu’il soit rapidement retourné en Amérique latine.

Les États-Unis et Tshombe au Katanga soutenaient désormais le gouvernement de Léopoldville (Kinshasa) contre les soulèvements. Tshombe a remporté les élections en 1965, mais il était considéré comme trop peu fiable par les États-Unis et les puissances occidentales. Le 25 novembre, a lieu le deuxième coup d’État de Mobutu, ce dernier restant cette fois-ci dictateur jusqu’en 1997.

Van Reybrouck décrit comment le régime de Mobutu est devenu une dictature étrange, brutale et corrompue. Bien qu’étroitement alliée aux États-Unis et à Israël, elle a également pris beaucoup de ses caractéristiques du régime de Mao Zedong en Chine. Seuls les noms et les musiques indigènes étaient autorisés. Le culte de la personnalité était intense, avec jusqu’à sept heures d’hommages musicaux à Mobutu à la télévision chaque jour. En 1971, il a rebaptisé le pays Zaïre.

Lorsqu’un mouvement étudiant s’est développé au Congo en 1968-69 – parallèlement aux manifestations étudiantes en Europe et aux États-Unis – Lumumba en était le héros. Mais cette mobilisation a été écrasée lors d’un massacre en 1969. Trois cents personnes ont été tués (officiellement, six !), et 800 ont été condamnés à de longues peines de prison.

Le grand potentiel agricole du Congo a été dilapidé et Mobutu a dû importer de la nourriture. L’inflation a augmenté rapidement et l’État a emprunté jusqu’à un tiers du budget dans les années 1970. Comme beaucoup d’autres pays africains, le Congo s’est retrouvé dans les griffes du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale. Leurs programmes d’ajustement structurel ont imposé des privatisations et des réductions de budgets. Le Congo a réduit le nombre d’enseignants en peu de temps de 285.000 à 126.000, transformant son taux d’alphabétisation élevé en la situation actuelle, où 30 % sont analphabètes.

À la fin des années 1980, des mouvements de protestation contre les politiques du FMI et les dictatures ont vu le jour dans toute l’Afrique. De nouveaux partis politiques, associations et syndicats ont vu le jour. Le 16 février 1992, des prêtres et des églises ont organisé la “marche de l’espoir” dans plusieurs villes pour protester contre la fermeture d’une conférence sur la démocratisation. Plus d’un million de personnes y ont participé. Trente-cinq manifestants ont été tués lors de la répression. En 1993, Mobutu a mis un terme à toute discussion sur la démocratisation et a repris le contrôle total. L’inflation a explosé, atteignant 9.769 % en 1994. Mobutu a été contraint d’introduire un billet de cinq millions de dollars du Nouveau Zaïre.

C’est après des années de dictature et d’aggravation de la crise économique, lorsque tout espoir de changement s’est éteint, que la violence ethnique a éclaté. Au Katanga, des groupes ont demandé aux migrants du Kasaï de “rentrer chez eux”. Le même langage a été utilisé contre les Tutsis du Kivu – appelés “banyarwanda” (“du Rwanda”). “Dans les années 80, personne ne connaissait l’origine ethnique de ses camarades de classe, tout cela a commencé dans les années 90. Ma petite amie était tutsie, et je ne le savais même pas”, a expliqué Pierre Bushala, de Goma, à Van Reybrouck. Ce dernier a écrit que la violence ethnique était “une conséquence logique de la pénurie de terres dans une économie de guerre au service de la mondialisation”. Au Kivu, des milices mai-mai nationalistes ont été formées. Elles se sont battues pour les terres agricoles, le contrôle des villages et des mines.

Six millions de morts

En 1994, le massacre de 800.000 Tutsis a eu lieu au Rwanda. Presque immédiatement, le Rwanda a été envahi et contrôlé par une armée tutsie dirigée par le président actuel, Paul Kagame. Plus de deux millions de Hutus ont fui, dont 1,5 million au Zaïre/Congo. L’ancien chef de la guérilla, Laurent Kabila, et son mouvement, l’Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo (AFDL), officiellement dirigée par des Rwandais qui chassaient les Hutus. C’est devenu une guerre contre le Zaïre de Mobutu. Jusqu’à 300.000 réfugiés hutus ont été tués.

Après une courte guerre, Kabila a renversé Mobutu et s’est imposé comme le nouveau chef de l’État dans un pays rebaptisé Congo. Mais Kabila a rapidement imité les méthodes de Mobutu.

Kabila a réalisé que les régimes du Rwanda et de l’Ouganda étaient intervenus pour leurs propres intérêts, et il a rompu avec eux. Le Rwanda fut à nouveau envahi, et la deuxième guerre du Congo a éclaté en 1998. Six millions de personnes sont mortes des suites des guerres depuis lors, la plupart de maladie et de famine. De nombreux autres pays ont été attirés dans le conflit, comme l’Angola, le Zimbabwe et la Libye du côté congolais contre l’Ouganda et le Rwanda. Van Reybrouck explique dans son livre comment ces deux derniers ont exporté de grandes quantités d’or du Congo pendant la guerre.

En janvier 2001, Laurent Kabila a été abattu par un de ses gardes du corps. Son fils, Joseph, lui a succédé et bénéficie du soutien de l’UE, des États-Unis et de la Chine. En 2003, un accord de paix a été signé, mais les combats, les viols en masse et les massacres se sont poursuivis, notamment au Kivu. Les différentes forces se séparent constamment ou sont renommées au fur et à mesure que les combats se poursuivent pour les mêmes trésors : l’or, les autres minéraux et l’ivoire. Actuellement, le minéral le plus précieux est le coltan, utilisé dans l’électronique moderne. Van Reybrouck appelle à juste titre cela la “militarisation de l’économie”, notant que “la guerre a été relativement peu coûteuse, en particulier à la lumière des avantages étonnants que l’exploitation des produits de base a apportés”.

Y a-t-il un espoir ? Van Reybrouck décrit le Congo comme un pays au bord de l’explosion. Le budget de l’État congolais, pour 60 millions de personnes, est inférieur à celui de la ville de Stockholm, qui compte moins d’un million d’habitants. Le PIB par habitant est passé de 450 à 200 dollars depuis 1960. Le rapport des Nations unies sur le développement humain, qui mesure notamment l’éducation et les soins de santé, place le Congo au cinquième rang des pays les plus pauvres du monde.
Le Congo d’aujourd’hui est ravagé par le même capitalisme pilleur brutal qu’au XIXe siècle. Les contrats miniers peuvent être obtenus par la corruption ou le contrôle militaire. Les nouvelles découvertes de pétrole et de gaz ont de nouveau accru les tensions à la frontière avec l’Ouganda et le Rwanda. Les entreprises chinoises construisent des infrastructures pour desservir les mines, qui fonctionnent de la même manière que les usines d’esclaves en Chine.
Le Congo connaîtra un développement révolutionnaire, mais la direction que prendront les explosions dépendra des conclusions que l’on tirera de l’histoire – et notamment de celles de l’Égypte et de la Tunisie après les révolutions de 2011. Les organisations socialistes et démocratiques doivent être construites de toute vitesse.

Congo : Une histoire, David Van Reybrouck, Actes Sud Editions, 2012

BIENVENU MASSAMBA MP 

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10 juillet 2020 5 10 /07 /juillet /2020 11:02
RDC : BIENVENU MASSAMBA DEVOILE LE PLAN MACHIAVELIQUE DE LA COHABITATION FCC & CASH DE VOULOIR PRENDRE LE PEUPLE CONGOLAIS EN OTAGE PERPETUEL ET A VOULOIR BLOQUER LE PAYS.

Très chers compatriotes congolo-zaïrois d'origine, après avoir arraché aux ressortissants congolais vivant a l'étranger le droit civique de vote aux élections présidentielles et législatives de 2018 denier, aujourd'hui, Joseph Kabila alias kanambe en complicité avec son président nommé par lui voudrait une fois de plus d'arracher cette fois-ci a tout le peuple congolais son droit légitime de vote en faisant pression sur ses parlementaires, députés, sénateurs nommés de procéder a sa désignation ou entérinement en tant que chef d'état aux prochaines élections présidentielles avenir de 2023 si celles-ci s'organisent comme prévues selon le sicle normal conformément a la Ceni. Voila pourquoi Aubin Minaku est apparu avec ses propositions machiavéliques des reformes judiciaires et institutionnelles afin d'asseoir des stratégies de chaos a grande échelle dans tout le pays parce que ces reformes institutionnelles ne visent que la pérennisation du pouvoir d'occupation ainsi que l'entretien de la soi disant coalition ou cohabitation au pouvoir entre le FCC et le CASH pourvue que ca dure et ca perdure de manière éternelle c'est-a-dire qu'ils vont vouloir créer une alliance diabolique afin de bloquer le pays ainsi que le peuple congolais-zaïrois pour le plonger dans l'otage perpétuel. Parce qu'ils veulent se servir du pays entier comme étant leur jardin d'Eden et sous forme d'une marmite qui ne prépare a manger que pour leur compte en lieu et place de la population congolaise entiere ne voyant pertinemment que leurs intérêts en premier lieu ainsi que leurs ventres avant tout autre fin, trompant malencontreusement tout le monde avec des slogans creux prônant le peuple d'abord alors que du fond de leur cœur, ils ne voient que leur famille politique ou biologique, ou la coalition ou la cohabitation d'abord  en lieu et place de se soucier du peuple ainsi que de ses conditions de survie, c'est vraiment dommage et regrettable.

Nous faisons face a des démagogues, des manipulateurs, des faux politiciens pour ne pas mentionner des aventuriers et des jouisseurs. Voila pourquoi tous ces faux politiciens se sont accordés d'être nommés par leur autorité morale chef d'orchestre du FCC et CASH a savoir : Joseph kabila alias kanambe en occurrence. Qu'est-ce-que nous n'avions pas tenter comme schéma de voies de sortie de la crise multiforme et infernale que nous connaissons chez nous au Congo-Kinshasa ? 

Nous avons connu des élections truquées, tronquées soi disant démocratiques, libres et transparentes toujours dans une occupation étrangère ignoble, aucune solution concrète, nous avons tenter le schéma de 1+4 rien a faire, 1+1 c'est-a-dire l'association de la coalition ou de la cohabitation FCC et CASH qui nous montre déjà sa limite dans le débat politique ainsi que dans la maturité de la bonne gouvernance, rien de concret que du surplace, nous continuons a tourner en rond. Maintenant nous devons nous tourner vers d'autre schéma plus salvateur et libérateur qui n'est rien d'autre que le soulèvement populaire popular uprising en anglais afin de nous sortir de la position d'occupation étrangère. Parce que selon leur politique unifiée du FCC et CASH, ils veulent éperdument nous amener dans la politique de diversion, de distraction perpétuelle afin de nous enfermer ou nous regrouper ou nous confiner au sein  d'un seul et même parti politique comme c'est fut le MPR de Major Marechal Mobutu sese seko kuku kwendu wazabanga nous plongeant dans une dictature ou autocratisme masqué a travers les tentatives de déverrouillage complet de l'article 220  de la constitution en vigueur au pays d'origine dans le but simplement d'asseoir un système de présidence a vie afin de pérenniser l'occupation étrangère ainsi que l'état d'otage perpétuel tout en cherchant a organiser des élections présidentielles a suffrage universel indirect en lieu et place du suffrage universel direct dans lequel le peuple souverain primaire décide de voter légitimement au lieu de laisser les parlementaires, députés fantoches nommes voter le président de la république etc...etc... 

Leurs intentions sont connues par le commun des mortels congolo-zaïrois, il s'agit bel et bien de vouloir modifier les articles 70, 71 et tant d'autres en vue d'assoir le pouvoir d'occupation et lui donner des béquilles a long terme, si vous remarquez par exemple l'article 71 qui stipule ceci : Le président est élu a la majorité simple des suffrages exprimés. Mais quelle majorité simple des suffrages exprimés ? C'est la l'enjeux et ma question et ma préoccupation  qui demeure sans réponse. D'où la solution ici est en 2 volés soit Felix tshisekedi tshilombo président nommé par la kabilie dissous le parlement et le sénat constitué des voleurs et des prédateurs ou soit il convoque urgemment les élections présidentielles anticipées vue les circonstances qui les favorisent avec la crise sanitaire mondiale liée au coronavirus car l'enrôlement ainsi que le recensement ne tiendront plus la route ou soit le peuple congolais zaïrois d'origine provoque un véritable soulèvement populaire a grande échelle dans tout le pays ainsi que dans les diasporas pour se débarrasser et se désolidariser de tous ces systèmes corrompus et inutiles qui bloquent la bonne marche du pays ainsi que de notre peuple d'adhérer au seul schéma sauveur qui est la liberation ou la délivrance du joug d'occupation étrangère yabapaya. Cette fois-ci nous ne devons plus supporter l'exclusion ou l'apartheid électoral des ressortissants congolais vivant a l'étranger a tous les niveaux du cercle des décisions de notre pays quoi qu'il arrive car le décollage, le developpement, l'émergence de notre nation en dépend a tout point de vue.  TRES CHERS COMPATRIOTES CONGOLAIS, Le but que nous poursuivons tous, c'est de devoir libérer notre pays et de mettre en place un gouvernement responsable qui devra exfiltrer tous les étrangers dans les institutions suivantes : a) au sein de l'Armée et ce dans toute l'étendue de la République; b) au sein de la Police et ce dans toute l'étendue de la République; c) au sein des services de sécurité: ANR, CNS, Services Extérieures et ce dans toute l'étendue de la République; d) au sein des Services de Migrations et ce dans toute l'étendue de la République; e) au sein des Entreprises Publiques, à savoir annulation de toutes les nominations fantaisistes des mandataires publique et ce dans toute l'étendue de la République; f) au sein de la diplomatie avec le rappel de tous les Ambassadeurs et Chefs de Missions diplomatiques; g) Le rappel de tous les autres diplomates "assimilés" issus de la présidence et autres services de sécurités; h) Le rappel de tous les diplomates reconnus comme étant d'origine étrangère et de ceux qui seront reconnus coupables d'avoir été d'intelligence avec une ou plusieurs puissances étrangères; Ce nouveau gouvernement devra annuler toutes les lois d'amnistie fantaisistes votées par le Parlement. Et dans la foulée, il devra mettre sur pied un Tribunal Pénal pour juger tous les crimes commis en République Démocratique du Congo. Nous, membres de Zaïre-Renaissance tenons seulement à vous dire de ne pas de l'amorce du dialogue entre le pouvoir d'occupation et l'opposition prévu dans l'accord d'Addis-Abeba. Il n'en sortira rien qui vaille. C'est ainsi que Nous, membres de Zaïre-Renaissance lançons cet appel aux hommes, femmes, étudiants, combattants, fonctionnaires, policiers, soldats, bref aux Congolais de toutes les provinces, districts, territoires et localités de la République Démocratique du Congo et de ceux de la diaspora, de faire taire nos différences et de se concentrer et se mobiliser sur la lutte pour la vraie LIBERATION DU CONGO

Bienvenu Massamba MP

 

Bienvenu Massamba MP

 

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26 juin 2020 5 26 /06 /juin /2020 07:17
BIENVENU MASSAMBA MP SIGNALE QUE LES PROPOSITIONS DES REFORMES JUDICIAIRES DE AUBIN MINAKU NE VISENT QU'A PROTEGER LEUR AUTORITE MORALE AINSI QUE CAMOUFLER LEURS CRIMES COMMIS PENDANT 18 ANS DE REGNE

Son Excellence Bienvenu Massamba MP alerte l'opinion nationale que les propositions de Aubin Minaku et de Sakata ne visent qu'a protéger et embellir leur soi disant autorité morale en la personne de Joseph Kabila alias Kanambe des poursuites judiciaires dans un avenir proche ainsi que d'éteindre tous leurs crimes commis durant leur règne sans partage de plus de 18 ans. Malgré leur majorité éphémère dans leur parlement fantoche  rempli des députés nommés par eux-mêmes, voila qu'ils essaient de pouvoir ravir toutes les prérogatives de la justice congolaise qui est la seule institution habilitée a actionner des actions tentaculaires au niveau judiciaire pour garantir une paix sociale durable.

L'observation d'Amnesty international est claire concernant la situation chaotique qui prévaut chez nous, tenez par exemple leur rapport :

  

Le président Félix Tshisekedi a prêté serment le 24 janvier 2019 après avoir été déclaré vainqueur des élections qui se sont tenues le 30 décembre 2018 après deux ans de retard. Après neuf mois de présidence, il a déclaré qu’il ne voulait pas « fouiner dans le passé ». Depuis lors, il n’a rien fait pour que des enquêtes soient menées sur la mort d’au moins 320 personnes tuées lors des manifestations survenues entre 2015 et 2018.

« Le président Félix Tshisekedi et son gouvernement doivent reconnaître la douleur qu’endurent les victimes et leurs familles et s’engager publiquement à poursuivre efficacement et dans les plus brefs délais les responsables présumés de ces actes », a déclaré Deprose Muchena, directeur du bureau régional pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe d’Amnesty International.

Dans un nouveau rapport intitulé République démocratique du Congo. Sans suite ! Pas de justice pour les victimes de la répression brutale de 2015-2018, Amnesty International fait état de 115 entretiens qu’elle a réalisés auprès de rescapés et de membres des familles des victimes sur leur quête de justice. Beaucoup d’entre eux ont exprimé leurs frustrations face à l’inertie des autorités à mener des enquêtes et à poursuivre les auteurs présumés.

« Quand il était encore un opposant, Félix Tshisekedi est venu nous voir et m’a dit : "Nous serons toujours là pour vous." Mais depuis qu’il est devenu président, il n’a donné aucun signe… Ceux qui ont tué papa doivent être poursuivis et punis », a déclaré Kelly Tshimanga, un jeune homme de 15 ans, dont le père Rossy Mukendi Tshimanga est mort après avoir été atteint à l’estomac par une balle tirée par la police sur les lieux de l’église catholique Saint Benoît à Kinshasa le 25 février 2018.

Une justice hors de portée

Plusieurs familles ont déclaré à Amnesty International que l’absence d’enquête face aux plaintes qui avaient été déposées les a découragées de demander justice. D’autres ont indiqué qu’elles avaient peur de saisir la justice par crainte de représailles. Certaines d’entre elles considèrent la justice comme un luxe réservé aux riches.

La mère d’une autre victime tuée par des militaires de la Garde républicaine le 19 décembre 2016 a déclaré : « Les soldats qui ont tué mon fils sont connus de tous dans le quartier. Ils sont armés et font ce qu’ils veulent. Si je devais porter plainte contre eux, cela serait un suicide pour moi et mes enfants. J’ai déjà perdu un fils. Je ne veux pas qu’il y ait d’autres morts dans ma famille. »

Boweya Ntando, âgé de 46 ans, est mort des suites d’une blessure à la tête par balle le 20 septembre 2016. Sa soeur, Molela Mowaki, est une vendeuse de poisson. Elle s’occupe désormais des 12 enfants de son frère, en plus de ses six propres enfants. Elle a déclaré : « Je ne connais rien aux affaires publiques et je n’ai personne pour m’aider. Même si je savais comment faire, où est-ce que je trouverais l’argent pour payer un avocat alors que j’ai déjà du mal à m’occuper des enfants ? La justice n’est-elle pas un droit garanti pour toutes les victimes ? »
Les autorités ont payé les frais d’obsèques de certaines victimes, puis elles ont harcelé leurs familles qui tentaient d’obtenir justice. Thérèse Kapangala, une aspirante religieuse, a été abattue dans l’église catholique Saint François de Sales à Kinshasa. Sa famille est déterminée à obtenir justice et a refusé de recevoir de l’argent de la part des autorités.

« L’État ne nous a toujours pas dit qui a tué notre fille, pourquoi elle a été tuée et de qui provenait l’ordre de tirer sur les fidèles. Au lieu de cela, il veut se moquer de nous, à moins qu’il ne cherche à acheter notre silence ? Le sang de notre fille n’a pas de prix. Je sais que nous prenons beaucoup de risques en demandant que justice soit rendue pour Thérèse. Mais nous lui devons bien. Ceux qui versent le sang doivent savoir qu’il y a un prix élevé à payer », a déclaré le prêtre Joseph Musubao, l’oncle de Thérèse.

Des enquêtes grotesques

Sous la pression internationale, l’ancien président Joseph Kabila a mis en place trois comités chargés d’enquêter sur la répression meurtrière à l’encontre de manifestants. Toutefois, aucune des investigations menées n’a donné lieu à des poursuites judiciaires.

Le premier comité établi en 2016 a enquêté sur les manifestations violentes qui ont secoué le pays du 19 au 21 septembre 2016 après que la commission électorale s’est abstenue de fixer une date pour les élections attendues avec impatience. Au cours de ces événements, au moins 49 personnes ont été tuées. Son rapport énumère les dégâts causés aux bâtiments, affirmant que les manifestants tués étaient des pillards. Il n’a pas évoqué le recours à la force meurtrière par les forces de sécurité.

« La RDC est régie par la loi et elle est un pays signataire des instruments internationaux relatifs aux droits humains qui interdisent strictement les exécutions extrajudiciaires et le recours à la force excessive par les forces de sécurité. Toutes les personnes soupçonnées d’avoir commis des homicides illégaux doivent être arrêtées, inculpées et jugées lors d’un procès équitable sans possibilité de recours à la peine de mort. Elles doivent être amenées à rendre des comptes pour leurs crimes », a déclaré Deprose Muchena.

Un deuxième comité a été mis sur pied en février 2018 pour enquêter sur le recours à la force meurtrière contre des manifestants les 31 décembre 2017 et 21 janvier 2018. Ce comité a recommandé que les agents des forces de sécurité qui ont ordonné l’utilisation de la force excessive ou qui l’ont utilisée contre des manifestants soient traduits en justice. En avril 2018, six organisations de défense des droits humains faisant partie du comité ont suspendu leur participation un mois après la publication du rapport en raison des réticences du gouvernement à mettre en œuvre leurs recommandations.

« La justice et les enquêtes ne sont qu’une farce. C’est un exercice de relations publiques pour essayer d’endormir la population », a déclaré Jean-Claude Tabu, prêtre de la paroisse Saint Benoît.

Un troisième comité a été mis en place en juin 2018 pour enquêter à nouveau sur les homicides de manifestants survenus en septembre et décembre 2016. Ce comité n’a jamais mené son travail à son terme. Des personnes bien informées ont raconté que des agents des forces de sécurité ont carrément ignoré les convocations, le travail ayant finalement été bloqué lorsque la ministre concernée est partie en campagne électorale.

« Les demandes de justice par les victimes et leurs familles pour les violations des droits humains ne peuvent pas être considérées comme des tracas qu’on peut éluder. Le président Félix Tshisekedi doit reconnaître leur souffrance et rompre avec l’impunité qui prévalait dans le passé afin de garantir que justice soit rendue », a déclaré Deprose Muchena.

Bienvenu Massamba MP

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22 juin 2020 1 22 /06 /juin /2020 11:12
Robert Mugabe veut que l’Afrique constitue sa propre CPI pour juger les crimes des Occidentaux qui constituent des crimes coloniaux

« Ils ont commis des crimes en abondance, des crimes coloniaux….avec des empoisonnements sans précédents. … Ils ont pillé nos sols et sous-sols. … Ils ont violé nos femmes d’où le métissage. …alors pourquoi pas une CPI pour eux » : PAUL Mugabe

 

Robert Mugabe a déclaré que l’Afrique devait aussi établir sa propre justice à l’image de la Cour pénale internationale (CPI). Selon le Président de Zimbabwé, cette Cour sera mandatée pour poursuivre les leaders Occidentaux qui ont commis des crimes sur le continent.

Le journal Chronicle Newspaper a cité des propos de Mugabe disant qu’il était grand temps que l’Afrique établisse une Cour criminelle qui rendrait la justice pour les crimes de guerre « sérieux » et les crimes contre l’humanité perpétrés par l’Occident, particulièrement durant l’époque coloniale.

« Ils ont commis des crimes, des crimes coloniaux en abondance – le massacre de nos peuples avec tout ces cas d’emprisonnement … je fus l’un de ces cas, pourquoi ai-je été emprisonné pendant 11 ans ? Nous leur avons pardonné, mais peut-être nous n’avons pas rendu la justice … Nous devons mettre en place une Cour Pénale Internationale, nous devons avoir notre propre CPI pour poursuivre les Européens, pour poursuivre M. George Bush et M. Tony Blair, » a déclaré Mugabe selon ces sources.

Mugabe a déclaré que la Cour pénale internationale était un tribunal organisé par les pays Occidentaux, jetant l’injustice occidentale sur les Africains. Il l’a fait savoir à la clôture du sommet de l’Union africaine (UA) à Johannesburg, en juin 2015. Le président zimbabwéen Robert Mugabe, qui se présente comme un panafricain nationaliste s’est montré très critique envers la Cour pénale internationale (CPI).

Selon l'homme fort du Zimbabwe, l'Afrique devrait mettre en place sa propre cour de justice à l'image de la Cour pénale internationale (CPI), qui sera chargée de poursuivre les leaders occidentaux qui ont commis des crimes sur le continent africain, rapporte le journal "Chronicle Newspaper".

Mugabe a indiqué qu'il est grand temps que l'Afrique établisse une Cour criminelle qui rendrait la justice pour les crimes de guerre "sérieux" et les crimes contre l'humanité perpétrés par l'Occident en afrique, notamment durant l'époque coloniale. 


 

«Ils ont commis des crimes, des crimes coloniaux en abondance, le massacre de nos peuples avec tous ces cas d'emprisonnement. Je fus l'un de ces cas, pourquoi ai-je été emprisonné pendant 11 ans ? Nous leur avons pardonné, mais peut-être nous n'avons pas rendu la justice.Nous devons mettre en place une Cour Pénale Internationale, nous devons avoir notre propre CPI pour poursuivre les Européens, pour poursuivre M. George Bush et M. Tony Blair.» a déclaré Mugabe dans les colonnes du journal.

Mugabe avait déjà dit en juin 2015 au cours du sommet de l'Union africaine (UA) à Johannesburg que la Cour pénale internationale était un tribunal organisé par les pays Occidentaux, jetant l'injustice occidentale sur les Africains.

Il faut rappeler que Robert Mugabe en tant que grand panafricain nationaliste s'est toujours montré très critique envers la Cour pénale internationale qui jusqu'à ce jour n'a jugé essentiellement que des dirigeants africains...

K.O. avec Dailypost)

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20 juin 2020 6 20 /06 /juin /2020 14:22
BIENVENU MASSAMBA MP FELICITE CHALEUREUSEMENT LA JUSTICE CONGOLAISE - ZAIROISE D'ORIGINE POUR ENTERINEMENT DES PEINES A L'ENCONTRE DE VITAL KAMERHE !

Bienvenu massamba MP président en exercice de Beden vision asbl félicite la justice congolaise zairoise d'origine pour enterinement des peines lourdes à l'encontre de vital kamerhe wakaniakisiki voleur et detourneur avéré des fonds publics congolais mais regrette que kamerhe ne soit pas déchu de la nationalité congolaise zairoise d'origine après sa peine maximale de 30 ans.

Le sort de L'UNC est scellé car tous les députés siégeant au parlement et au sénat ne peuvent plus y demeurer parce que entachés des fraudes, des détournements de deniers publics d'où la rupture complète de l'alliance d'avec l'udps, donc il doit y avoir des nouvelles alliances en coulisses qui de la diaspora congolaise zaïroise d'origine combattante ou d'autres groupements politiques afin de renforcer l'état de droit à grande échelle, il faut rompre encore l'alliance FCC et cash pour déclencher un véritable changement radical que prônait Feu Étienne Tshisekedi wa mulumba. Qui vivra verra  !

L' ex-directeur de cabinet du président Tshisekedi, Vital Kamerhe, a été condamné à «20 ans de travaux forcés» et 10 ans d’inéligibilité et d'impossibilité d'accès aux fonctions publiques pour détournements, corruption aggravée et blanchiment d’argent, a annoncé ce samedi le tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe. Son co-accusé, l’homme d’affaires Samih Jammal, écope des mêmes peines et d’une mesure d'expulsion à l’issue de leurs exécutions. Le tribunal ordonne aussi la confiscation des comptes et propriétés de membres de la famille de Vital Kamerhe.

Alors que du temps du General major Desire Mobutu sese seko kuku kwendu wazabanga, plusieurs maisons prefabribrees étaient construites sur place a Kinshasa ainsi que la main d'œuvres a la construction de ces maisons des quartiers cite mama Mobutu, de Motel fikin limete, lemba, Bandal et tant d'autres sans la moindre intervention extérieure, aujourd'hui Vital kamerhe veut embrouiller l'opinion nationale et internationale avec des maisons préfabriquées provenant de l'étranger alors que nous avons tout sur place, ciments, caillages, bois, cailloux, sable etc...etc... Mais on se fou de qui là au fait ?

BIENVENU MASSAMBA MP

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16 juin 2020 2 16 /06 /juin /2020 09:58
BANANI OYO BAZALI KOBOMA EKOLO KONGO NA MBOKA NABISO PAMBA PAMBA ?

BAYE BAZALI KOBEBISA EKOLO KONGO NA MBOKA NA BISO EZALI BA OYO BAZALI KOYIBA MBONGO YA PEUPLE MINGI MINGI NA NDENGE YA MAYUYA, BA OYO BAZALI KO PROFITER NA PETE NA BANGO C'EST A DIRE NA RANG NA BANGO YA NABA SOCIETE, NA BA KITI NA BANGO YA BOKONZI NA KATI KATI YABA BURREAU NYONSO YA EKOLO PONA KOYIBA, KO PILLER DE FOND EN COMBLE KILIKILI NABA BUKU YA LOKUTA OYO EZALI KOLAKISA ETE BAZALI BAYIMBOKA TO BANA YA MBOKA? NZOKA NDE NYONSO WANA EZALI LOKUTA, BAZALI BAPAYA, BAZALI ATA BA SOSO YA MBOKA TE, ATA SOSO YA VILLE TE. SOKI TOSALI BA ANALYSE YA MINGI, TOZALI KOKUTA BANGO KATI YABA SOCIETE, YABA ENTREPRISE  KILIKILI BALAKISA LOKOLA ETE BAZALI BA ACTIONNAIRE, BA FONDE DU POUVOIR ALORS QUE EZALI NANGO BOSOLO TE, BAZALI KOLAKISA NA MOKILI MOBIMBA KE BAZALI KOSALISA TO PE KOSALA NA KOMBO YA PEUPLE NZOKA NDE BAZALI KOLUKA KO SERVIR NANU BANGO MOKO NA MABUMU NA BANGO NANU, BANGO NYONSO BAZALI OBELE BA VENTRIOTES, BA POSTOLOGUES, TOLOBA MALAMU MINGI BAZALI BA AVENTURIERS, SOLO TOLOBA BAZALI KAKA BINEMI YA PEUPLE NA BISO NAYA MBOKA NA BISO. YANGO ESENGELI TOBUNDISA PE TO BOUSCULER BANGO NYONSO. BAYE BAZALI KOBEBISA EKOLO TOPE MBOKA NA BISO EZALI BONGO LISUSU BA OYO BAZALI KOYIBA MBONGO NA MAYELE MABE MAKASI KATI KATI YA BA FRAUDE FISCALE, DOUANIAIRE, ELECTORALE, DETOURNEMENT YABA BILOKO YA EKOLO NAYA PEUPLE NA BISO, NAKATI YA CORRUPTION. EZALI LISUSU BAYE BAZALI KOKOTISAKA BILOKO YA KOPOLO NA OYO EBEBA PENZA CAD OYO EZALI DEJA EXPARIER TOPE AVARIER NA TINA ETE BATEKELAKA BAYIMBOKA PONA BAZALA INFECTER NABA EPIDEMIE PE MALADIE KILIKILI. BAYE BAZALI KOBEBISA EKOLO NA BISO EZALI LISUSU BAYE BAZALI KOBOMBISAKA MOSOLO YA EKOLO KONGO NAYABA CONTRIBUABLES CONGOLO- ZAIROIS NABA BANQUE YA LIBANDA YA MBOKA NETI NDAKISA YA VITAL KAMERHE OYO AYIBI MBONGO PE ATINDI YANGO NA BURUNDI NA LIBAN KOSAKA BAYIMBOKA ETE BALINGI KOTONGELA BANGO BA NDAKU PREFABRIQUE NZOKA NDE LOKUTA KAKA. 

YANGO ESENGELI SIKOYO TOMISALA VIOLENCE YA KOBOYA KOSE SOUMETTRE EPAYI YABAPAYA CAD KOBOYA KOFUKAMELAKA BANGO NYONSO PAMBA TE BAZALI BAPAYA BANGO NDE ESENGELI BAFUKAMELA BISO. SOKOYO ESENGELI BOMIYEBELA SOKI BOZALI BANANI PENZA ; BOZALI BAKOLO MABELE, BA LANDLORDS YA NDAKU OYO TOBENGI RDC CONGO KINSHASA.

BIENVENU MASSAMBA MP

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14 juin 2020 7 14 /06 /juin /2020 15:02

Black Lives Matter. Ce qui n’était jusque-là qu’un slogan réservé à ceux qui manifestent outre-Atlantique contre les violences policières envers les Afro-américains est en passe de devenir un cri de ralliement... mondial. Celui d’une génération au sein de laquelle chacun s’estime concerné par les injustices commises au nom de la couleur de peau. La mort de George Floyd a créé un électrochoc - et pas seulement aux États-Unis où l’on s’apprête à célébrer ses funérailles. Cette affaire marquera-t-elle un tournant irréversible dans la lutte contre les discriminations ?

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14 juin 2020 7 14 /06 /juin /2020 14:53

Sur les hauteurs de Kinshasa, dans un écrin de verdure et de paix, une statue du défunt roi des Belges Léopold II surplombe le fleuve Congo, loin de la la vague de destruction des symboles coloniaux en Occident, qui laisse les Congolais de marbre. Le monument à la mémoire du monarque belge, qui a fait du Congo sa propriété personnelle entre 1885 et 1908 - date de son transfert à la Belgique -, trône à côté de celui de son successeur, Albert Ier, et du fondateur de Léopoldville (actuelle Kinshasa), l'explorateur britannique Henry Morton Stanley.

 
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Les figures de ce trio de l'histoire coloniale se trouvent à l'abri de l'agitation urbaine derrière les hautes grilles du parc présidentiel du Mont-Ngaliema, belvédère naturel avec vue panoramique sur le fleuve entre "Kin" et Brazzaville, capitale de l'actuel Congo.

Ouvert au public, sous bonne garde des militaires, le parc abrite aussi un Musée national ethnographique et les stèles à l'abandon d'un cimetière des "pionniers bâtisseurs du Congo belge". Le musée est fermé pour cause de coronavirus. Ses quelques agents présents ce mercredi ont à peine entendu parler des manifestations contre les effigies de Léopold II en Belgique.

La statue de Léopold II, ça reflète une histoire, une mémoire

Une statue a ainsi été retirée à Anvers mardi et une autre été déboulonnée par des activistes dans la nuit de jeudi à vendredi square du Souverain, dans la commune bruxelloise d'Audhergem. D'autres statues ou bustes de l'ex-souverain ont été vandalisées dans plusieurs villes belges.

Pour les auteurs de ces actes, Léopold II incarne la violence du système colonial au Congo (où le souverain n'a jamais mis les pieds): travail forcé, châtiments corporels, mains coupées. "Il a tué plus de 10 millions de Congolais", a accusé le groupe belge "Réparons l'Histoire".

Portées par le mouvement planétaire "Black lives matter", d'autres actions ont ciblé la statue d'un marchand d'esclaves en Grande-Bretagne, et de Christophe Colomb aux États-Unis.

Une affaire belgo-belge

Rien de cela à Kinshasa, à l'approche du 60e anniversaire de l'indépendance de l'ex-Congo belge le 30 juin. "La statue de Léopold II, pour nous, ça reflète une histoire, une mémoire. C'est une référence pour nos enfants", avance le directeur de collection au Musée national, José Batekele. "Si en Belgique, ils estiment qu'ils doivent détruire les monuments, parce qu'il y a une forte diaspora africaine, nous en prenons acte. C'est une affaire belgo-belge qui ne nous concerne pas directement", affirme l'historien Isidore Ndaywel.

"Au Congo, nous avons nos priorités, qui sont autres pour le moment", ajoute cette voix respectée de la société civile, qui cite les tueries dans l'est et la corruption. "Par rapport à Léopold II, on dira que c'est le passé, un passé qui a été traumatisant", commente Moïse Tangamo, un banquier croisé à Gombe, le centre économique de la capitale. Le jeune homme plaide pour l'enseignement de "ce qui s'est réellement passé pendant l'esclavage et la colonisation en Afrique en général".

Haute de six mètres

Haute de six mètres, la statue en bronze vert de Léopold II n'a pas toujours tranquillement toisé les environs du fleuve Congo depuis les collines du Mont-Ngaliema. Inaugurée en 1928 par Albert Ier, l'oeuvre a d'abord été installée devant le palais de la Nation, actuel bâtiment de la présidence.

Le monument a été retiré en 1967 sur ordre du dictateur-maréchal Mobutu Sese Seko, au plus fort de sa politique du "retour à l'authenticité" africaine et de "zaïrianisation". Oubliée pendant près de 40 ans, la statue est réapparue en plein centre-ville, sur le boulevard du 30 Juin, un beau matin de février 2005.

Réapparue pendant 24 heures

Cette statue "fait partie de notre patrimoine. J'ai décidé de la réhabiliter, comme je le ferai pour d'autres", avait déclaré le ministre de la Culture de l'époque, Christophe Muzungu. Un an auparavant, devant le Sénat belge, le tout jeune président congolais, Joseph Kabila Kabange, avait rendu un surprenant hommage aux missionnaires et fonctionnaires belges "qui crurent au rêve du roi Léopold II de bâtir, au centre de l'Afrique, un État".

Mais la réhabilitation de la statue a été très brève: pour des raisons obscures, elle avait été redéboulonnée au bout de 24 heures. "Franchement, on a des problèmes plus urgents à régler au Congo que de se demander si oui ou non la statue de Léopold a sa place ici", ironisait alors un jeune avocat interrogé par l'AFP.

La statue a finalement rejoint les hauteurs du parc, réhabilité en 2010 avec l'aide de la Mission des Nations unies au Congo (Monusco). Les trois statues de Léopold II, Albert Ier et Stanley y voisinent avec une sculpture à la mémoire des soldats congolais de l'armée coloniale. "L'idée était de faire un musée en plein air", résume l'historien Isidore Ndaywel.

SOURCE RTBF

BIENVENU MASSAMBA POUR DIASPORANABISOMOKO

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14 juin 2020 7 14 /06 /juin /2020 14:32
Colonisation du Congo : la Princesse Esmeralda souhaite que le roi Philippe présente des excuses au nom de la Belgique

Pour la princesse Esmeralda, "je pense qu’il est très important qu’on évoque le problème des excuses" au nom de la Belgique, à l’adresse du peuple congolais, pour les atrocités commises par notre pays lors de la colonisation.

La fille du roi Léopold III et de sa seconde épouse Liliane Baels de Réthy, dans une interview à la RTBF, estime que cette question des excuses a été "parfois suggérée" mais "n’a jamais été vraiment débattue. Pour vraiment terminer ce passé tellement douloureux (avec) ces crimes, ses exactions, il est important que les pays européens et la Belgique en particulier reconnaissent leur responsable, présente des excuses."

C’est le gouvernement qui doit le décider

Qui doit présenter les excuses de la Belgique ? Le roi Philippe ? Le gouvernement ? "C’est le gouvernement qui doit le décider. Le Roi ne pourra jamais le faire de lui-même. Mais ce serait évidemment très fort si le gouvernement et le Roi le font ensemble étant donné le côté personnel de la famille royale dans ce débat." Pour rappel, le Congo au moment de sa colonisation a d’abord été la propriété personnelle du roi Léopold II avant d’être cédée au pays, en 1908, un an avant le décès du souverain.

"Je ne suis pas la personne qui doit le demander. Mais il est évident que pour les Africains, cela doit être quelque chose de très très important", ajoute la princesse Esmeralda, qui vit actuellement à Londres.

Il ne faut pas se cacher que c’est difficile

Esmeralda ajoute : "Il ne faut pas se cacher que c’est difficile. Quand le président français Emmanuel Macron a dit que la colonisation (en Algérie) est un crime contre l’humanité – il a eu le courage de le dire -, il a eu beaucoup de retours de bâton. C’est un sujet qui est très délicat et qui ne devrait pas l’être. En fait, on n’a jamais eu cette conversation, cette éducation qui est tellement essentielle pour comprendre le passé et comprendre le racisme actuel."

Les statues "font partie de l’hégémonie blanche"

Celle qui est membre de la famille royale évoque également la personnalité de Léopold II et l’exploitation des richesses du Congo qu’il a initiée dès 1885. "C’est évident que le fait d’avoir des statues de colonisateurs et en l’occurrence de Léopold II fait partie de l’hégémonie blanche. Tout l’espace public est rempli par nos statues, par nos colonisateurs, par nos marchands d’esclaves par exemple au Royaume-Uni. Pour les minorités, c’est quelque chose de très douloureux car il n’y a pas de contrepartie, il n’y a pas de monuments aux esclaves, aux colonisés."

Et cela va bien au-delà du rôle de Léopold II, estime-t-elle. "Est-ce que lui personnellement a demandé de faire tel ou tel crime ? Ce n’est pas cela le problème. Peut-être qu’on lui a mis sur les épaules beaucoup de choses ? Mais ce n’est pas cela le problème. Il était le chef de l’Etat au moment de la colonisation qui est une période et un système d’exploitation qu’on doit dénoncer."

Depuis plusieurs jours, on assiste à des actes de vandalisme sur des statues de Léopold II, à leur déboulonnage. Dans la nuit de jeudi à vendredi, un nouvel acte a été perpétré à Auderghem, sur le boulevard du Souverain. La princesse Esmeralda dit comprendre ces actes "parce que l’émotion est au plus fort à la suite du meurtre de George Floyd" aux Etats-Unis et qui a amplifié, partout dans le monde, le mouvement "Black Lives Matter" (les vies noirs comptent).

Quelques fois, il faut en arriver à ces excès pour qu’un déclic se passe

"Il y a des débordements. Mais ceux qui s’insurgent contre le vandalisme en fait ne se sont pas assez insurgés sur tous les crimes du racisme. On peut déplorer que cela soit fait par la violence. Mais on peut le comprendre. Il y a une espèce de ras-le-bol, du fait que toutes les demandes, toutes les pétitions, rien n’a abouti. Alors quelques fois, il faut en arriver à ces excès, pour que justement un déclic se passe."

Il ne faut pas effacer l’histoire, ajoute-t-elle. "C’est très important pour réfléchir sur le passé. Mais je ne pense pas que ces statues justement enseignent l’histoire. Il faut qu’on l’enseigne dans les écoles, qu’on parle de la colonisation pas seulement du point de vue européen mais de ceux qui l’ont subie et qui en ont souffert."

"Pour combattre le racisme", déclare enfin la princesse Esmeralda, "il y a un travail profond à faire parce que le racisme est structurel. Il faut le débarrasser dans toutes nos institutions. Il y a aussi un racisme qui est subtil, qui est dans la culture, dans les médias, dans la façon dont on parle des minorités."

 

Source RTBF

BIENVENU MASSAMBA MP

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14 juin 2020 7 14 /06 /juin /2020 14:19
EXCLUSIF: Un examen divulgué expose l’ampleur de la corruption et des abus de l’aide au Congo - Kinshasa c'est grave et choquant !

Fraude, méfiance et perte d’aide
La corruption persistante a provoqué un manque de confiance mutuel entre le secteur de l’aide et les communautés locales, qui « perçoivent l’aide humanitaire comme corrompue et motivée par des programmes extérieurs », selon le projet d’examen.
De même, les groupes d’aide sont devenus tout aussi blasés, suggère l’examen, ce qui entrave la coopération avec les autorités locales et les dirigeants communautaires qui exigent régulièrement une part des budgets des projets.
En particulier, les systèmes d’alerte qui sont censés aider les communautés à signaler les déplacements vers les groupes d’aide à la suite de conflits ou de catastrophes naturelles présentent un risque élevé de corruption, selon le document.
Les dirigeants locaux, les autorités et les miliciens peuvent utiliser ces systèmes pour fabriquer des mouvements de population ou exagérer le nombre de personnes déplacées – généralement en collusion avec des membres du personnel des organisations humanitaires.
« Cela peut conduire à l’allocation de l’aide dans les zones où elle n’est pas nécessaire ou moins nécessaire », note l’examen. « Par conséquent, les populations vulnérables restent exclues et les prestations sous-assistées et les bénéfices potentiels sont perdus. »
Zorrilla, de l’ONU, a déclaré que les organisations humanitaires ont amélioré leurs systèmes d’alerte ces derniers mois en introduisant un processus permettant d’analyser plus en profondeur les données.
Certains déplacés internes qui ont parlé aux auteurs ont déclaré avoir dû payer des pots-de-vin pour être enregistrés pour l’aide, tandis que ceux qui sont inscrits pour le soutien peuvent recevoir des montants réduits, ou pas d’aide du tout, l’examen dit.
La méfiance entre les communautés et les travailleurs humanitaires a été particulièrement prononcée dans les zones touchées par Ebola, à Beni et Butembo, où d’importantes sommes d’argent ont été injectées dans un seul espace, amplifiant bon nombre des risques sous-jacents de corruption décrits dans le rapport.
Les personnes interrogées ont déclaré aux auteurs de l’examen que les véhicules appartenant au personnel de la riposte à Ebola avaient été loués à des prix « exceptionnellement » élevés, les négociations sur les coûts étant mises de côté pour une fonction opérationnelle rapide. Des escortes militaires ont également été établies « à des coûts très élevés », ont-ils indiqué aux auteurs.
Échec des freins et contrepoids
L’incapacité des systèmes existants à détecter la corruption et l’EES ont permis à la fois de s’épanouir, conclut le projet d’examen.
Les auteurs ont été informés que les travailleurs humanitaires chargés d’évaluer la mise en œuvre du projet reçoivent des pots-de-vin pour soumettre des évaluations qui cachent à la fois la corruption et les mauvais résultats.
L’examen note également que certaines des pratiques corrompues semblaient « preuve d’audit » – la technique, par exemple, des destinataires « fantômes » est trop difficile à vérifier. Les personnes impliquées dans les processus de vérification pourraient également manipuler les résultats, indique le document.
Les membres des groupes d’aide, quant à eux, ont décrit les processus de déclaration de la fraude « comme étant lourds et chronophages », certains n’ayant pas de service de conformité et de lutte contre la fraude.
Malgré les récentes améliorations apportées au partage de l’information – y compris le groupe de travail conjoint antifraude formé après l’affaire Mercy Corps – les auteurs de l’examen notent que les organisations ne parlent toujours pas ouvertement de tentatives et de cas confirmés de corruption.

Londres : 


Un examen des risques de fraude et de corruption en République démocratique du Congo – l’une des crises humanitaires les plus anciennes au monde – donne une évaluation accablante qui pourrait déclencher des changements majeurs dans les opérations d’aide dans un pays où des centaines de millions de dollars d’aide étrangère sont dépensés chaque année.
Le projet d’examen de 70 pages – distribué le mois dernier pour aider les responsables travaillant au Congo et obtenu par The New Humanitarian – examine tout, de la corruption au sein de la riposte à Ebola à la façon dont les femmes et les filles sont victimes d’exploitation sexuelle. Il détaille également comment les fonds des donateurs sont siphonnés et comment les bénéficiaires de l’aide finissent par perdre.
Le bureau du Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, est au courant de l’examen, a déclaré la porte-parole Zoe Paxton à la TNH. « Une fois le rapport publié, nous examinerons attentivement toutes les recommandations formulées », a-t-elle déclaré.
En un coup d’œil: Qu’y a-t-il dans l’examen?
Basé sur des entretiens menés dans tout le pays avec le personnel des agences des Nations Unies, des ONG locales et des ONG internationales, ainsi que des bénéficiaires de l’aide et des membres de la société civile, le rapport relate les cas où :
Les travailleurs des groupes d’aide internationale – en particulier les agences des Nations Unies – réclament des pots-de-vin aux ONG nationales en échange de contrats.
On s’attend à ce que les fournisseurs de biens pour les groupes d’aide versent des pots-de-vin d’une valeur allant jusqu’à 30 % de la valeur du contrat.
Les travailleurs humanitaires chargés d’évaluer les projets sont soudoyés pour cacher la corruption
Les pratiques de corruption ont sapé la riposte à Ebola et d’autres opérations d’aide
Peu de cas d’exploitation et d’abus sexuels (EES) impliquant des travailleurs du secteur humanitaire sont signalés parce que les mécanismes de déclaration ne fonctionnent pas et que les auteurs paient les victimes
Les femmes et les filles se sont vu offrir des emplois dans le secteur de l’aide en échange de
Il y a un manque généralisé de sanction des personnes responsables de la corruption, y compris
La corruption a entraîné une rupture de la confiance entre les organismes d’aide, les fonctionnaires et les communautés locales.

 

Additional reporting from Ben Parker in Geneva.

BIENVENU MASSAMBA FOR DIASPORANABISOMOKO 

 

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