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26 mai 2016 4 26 /05 /mai /2016 07:47

Au moment ou nous couchons ces écrits, moise Katumbi a été transféré en Afrique du sud pour y recevoir des soins appropries concernant les incidents qui se sont produits lors de son procès au tribunal de grande instance de Lubumbashi.
Le procureur général de la république, Flory Kabange Numbi a indiqué dans un communiqué signé par son directeur de cabinet ad intérim que M. Katumbi peut aller se faire soigner à l'intérieur ou à l'extérieur du pays. Le requalifié étant actuellement admis dans une centre hospitalier de Lubumbashi, il lui est cependant loisible avec le concours de ses médecins traitants de se prendre en charge par des institutions médicales appropriées ainsi que l'a suggéré le médecin légiste requis, a assuré le parquet. L'avocat général Mikobi qui se trouve présentement à Lubumbashi a informé aux avocats de Katumbi que leur client est libre d'aller se faire soigner au lieu de son choix. Cependant, l'ex-gouv est formellement inculpé pour ''atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l'Etat''. Le parquet de Lubumbashi l'a même placé sous mandat d'arrêt provisoire. Et malgré cette autorisation, l'instruction pré-juridictionnelle se poursuit avec les interrogatoires d'autres suspects qui seront confrontés à Moise Katumbi lorsqu'il se sera rétabli. Ce mandat d'arrêt démontre le caractère d'acharnement politique contre Moise Katumbi, ont dénoncé dix organisations des droits de l'homme basées dans l'ex-Katanga. D'ailleurs avant le communiqué du parquet général, la télévision publique diffusait annonçait déjà que l'ancien gouverneur était inculpé pour recrutement des mercenaires. L'objectif du pouvoir, c'est de contraindre Katumbi d'aller en exil, dénonce un de ses proches. Même s'il allait pour des raisons médicales, le président du TP Mazembe va rentrer au pays. Pas question de laisser le temps au pouvoir de Kabila de régner en maitre comme l'époque coloniale. D'après l'opposant Moni Della, cet arrêt stupide ne va pas l'ébranler. Et Diongo d'ajouter que ce sont les signes d'un pouvoir aux abois. Le président du Mlp a promis d'obliger M. Kabila à renoncer à son initiative de troisième mandat. Il a confirmé que Katumbi demeure le candidat de l'AR à la prochaine présidentielle. Comment Moise Katumbi peut a son choix aller recevoir des soins médicaux n'importe ou alors que bon nombres d'autres opposants au regime de kabila continuent de croupir en prison dans l'indifférence totale comme c'est le cas de Diomi Ndongala, et autres :
VOICI EN EFFET LA Liste des prisonniers :
Les personnes suivantes ont été arrêtées depuis la fin de l'année 2014 après s'être élevées contre les tentatives d'extension du mandat du président Kabila ou pour avoir participé à des manifestations pacifiques ou d'autres activités politiques. Ces personnes sont toujours en détention.

Personnes détenues à Kinshasa :
Vano Kalembe Kiboko : ancien membre du parlement de la coalition de la majorité de Kabila, arrêté le 29 décembre 2014 après avoir publiquement critiqué la répression policière violente d'une manifestation au Katanga et les tentatives visant à permettre à Kabila de briguer un troisième mandat. Jugé coupable et condamné à trois ans de prison le 14 septembre 2015 pour haine raciale et tribalisme et « divulgation de faux bruits ». Il a été détenu à la prison centrale de Kinshasa jusqu'au 26 janvier 2016, puis transféré dans une prison militaire de Kinshasa, où il se trouve toujours. Ses avocats indiquent que le transfert n'avait aucun fondement juridique.Jean-Claude Muyambo : président du parti politique Solidarité congolaise pour la démocratie et le développement (SCODE) et ancien président de l'association du barreau dans l'ancienne province de Katanga, arrêté à Kinshasa le 20 janvier 2015, après avoir mobilisé la participation aux manifestations contre les modifications proposées de la loi électorale. Détenu à la prison centrale de Kinshasa, puis transféré dans un centre médical, où il est soigné pour les blessures subies lors de son arrestation. Jugé pour « abus de confiance » et vente d'un bâtiment qui ne lui appartenait pas, chef d'inculpation probablement basé sur une plainte qu'un client a déposée contre lui en 2002 et retirée plus tard, dans sa province d'origine de Katanga.Christopher Ngoyi : défenseur des droits humains impliqué dans la mobilisation de la participation publique aux manifestations contre les modifications proposées de la loi électorale, arrêté le 21 janvier 2015 et détenu par l'Agence Nationale de Renseignements pendant 20 jours, puis transféré à la prison centrale de Kinshasa. Les procédures judiciaires sont en cours. En raison d'une baisse significative de son taux d'hémoglobine dans le sang et d'autres problèmes de santé, Ngoyi a été transféré dans un centre médical de Kinshasa le 8 février 2016. Sa famille a indiqué qu'il a été reconduit à la prison centrale de Kinshasa le 2 mars, avant son rétablissement total et avant que la cause de la perte de sang soudaine ait été découverte ou traitée.Ernest Kyaviro : leader d'opposition arrêté à Goma le 22 janvier 2015 pendant la semaine de manifestations contre les modifications proposées de la loi électorale. Transféré à Kinshasa et détenu à l'agence de renseignements pendant 86 jours, puis transféré à la prison centrale de Kinshasa le 15 avril. Jugé coupable et condamné à trois ans de prison le 18 septembre pour provocation et incitation à des manquements envers l'autorité publique. Son appel est en cours.Fred Bauma : activiste de la LUCHA arrêté lors d'un atelier à Kinshasa le 15 mars 2015 qui présentait Filimbi. Détenu par l'agence de renseignements pendant 50 jours, puis transféré à la prison centrale de Kinshasa. Les procédures judiciaires sont en cours.Yves Makwambala : webmaster arrêté lors d'un atelier à Kinshasa le 15 mars 2015 qui présentait Filimbi. Détenu par l'agence de renseignements pendant 40 jours, puis transféré à la prison centrale de Kinshasa. Les procédures judiciaires sont en cours.Jerry Olenga : membre du parti d'opposition Forces novatrices pour l'union et la solidarité (FONUS), arrêté le 4 novembre 2015 après avoir assisté à la conférence de presse tenue par le président du parti. Transféré à la prison centrale de Kinshasa après avoir été détenu pendant un mois à l'ANR. Inculpé d'atteinte à la sécurité de l'État. Les procédures judiciaires sont en cours.Paulin Lody : membre du parti FONUS, arrêté le 4 novembre 2015 après avoir assisté à la conférence de presse tenue par le président du parti. Transféré à la prison centrale de Kinshasa après avoir été détenu pendant un mois par l'agence de renseignements. Inculpé d'atteinte à la sécurité de l'État. Les procédures judiciaires sont en cours.Jean-Marie Kalonji : coordinateur du mouvement pro-démocratie Quatrième Voie, arrêté le 15 décembre 2015. Détenu depuis cette date par l'agence de renseignements à Kinshasa, sans chef d'inculpation et sans possibilité de recevoir la visite de sa famille ou d'un avocat.Bienvenu Matumo : membre de la LUCHA, arrêté tôt dans la matinée du mardi 16 février 2016 – journée « ville morte » (grève générale) – en même temps que Marc Héritier Kapitene, après avoir assisté à une réunion avec d'autres activistes de la LUCHA la nuit précédente. Transféré d'un centre de détention de l'agence de renseignements au bureau du procureur le 19 février. Il a été ensuite transféré à la prison centrale de Kinshasa et est inculpé d'incitation à la désobéissance civile, de diffusion de fausses informations et d'atteinte à la sécurité de l'État.Marc Héritier Kapitene : membre de la LUCHA, arrêté tôt dans la matinée du mardi 16 février 2016, – journée « ville morte » (grève générale) – en même temps que Matumo, après avoir assisté à une réunion avec d'autres activistes de la LUCHA la nuit précédente. Transféré d'un centre de détention de l'agence de renseignements au bureau du procureur le 19 février. Il a ensuite été transféré à la prison centrale de Kinshasa et est inculpé d'incitation à la désobéissance civique, diffusion de fausses informations et d'atteinte à la sureté intérieure de l'État.Victor Tesongo : membre d'un parti politique d'opposition, arrêté dans la nuit du 15 février 2016, alors qu'il rentrait chez lui après avoir rencontré des activistes de la LUCHA, la veille de la journée « ville morte » (grève générale). Transféré d'un centre de détention de l'ANR au bureau du procureur le 19 février. Il a ensuite été transféré à la prison centrale de Kinshasa et est inculpé d'incitation à la désobéissance civique, diffusion de fausses informations et d'atteinte à la sureté intérieure de l'État.

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