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29 septembre 2020 2 29 /09 /septembre /2020 07:48

Qu’entend-on par « discours de haine » ? Bien qu’il n’existe pas, en droit international, de définition du « discours de haine », et que la qualification de ce qui doit être considéré comme « haineux » soit sujette à controverse, l’ONU définit le discours de haine comme tout type de communication, qu’il s’agisse d’expression orale ou écrite ou de comportement, constituant une atteinte ou utilisant un langage péjoratif ou discriminatoire à l’égard d’une personne ou d’un groupe en raison de leur identité, en d’autres termes, de l’appartenance religieuse, de l’origine ethnique, de la nationalité, de la race, de la couleur de peau, de l’ascendance, du genre ou d’autres facteurs constitutifs de l’identité. Souvent, ces discours sont à la fois le résultat et la cause de l’intolérance et de la haine et peuvent être, dans certains cas, dénigrants et source de divisions.
Le droit international n’interdit pas les discours de haine en tant que tels, mais plutôt l’incitation à la discrimination, à l’hostilité ou à la violence (ci-après « l’incitation¹ »). L’incitation est une forme discursive particulièrement dangereuse car elle vise explicitement et délibérément à provoquer des actes de discrimination, d’hostilité ou de violence, et peut également conduire à la commission d’attentats terroristes ou d’atrocités criminelles. Le droit international n’exige pas des États qu’ils interdisent les discours de haine tant que ceux-ci ne relèvent pas de l’incitation. Cela étant, il importe de souligner que, même s’ils ne sont pas interdits, ces propos peuvent être préjudiciables.
Les discours de haine ont une incidence sur de nombreux domaines d’action des Nations Unies, notamment : la protection des droits de l’homme ; la prévention des atrocités criminelles ; la prévention et la répression du terrorisme et de la propagation de l’extrémisme violent ; la prévention et la répression de la violence fondée sur le genre ; l’amélioration de la protection des civils et des réfugiés ; la lutte contre toutes les formes de racisme et de discrimination ; la protection des minorités ; la pérennisation de la paix ; et l’action en faveur des femmes, des enfants et des jeunes. La lutte contre les discours de haine exige donc une action coordonnée permettant de s’attaquer aux causes profondes et aux éléments moteurs qui en sont à l’origine, ainsi qu’aux conséquences sur les victimes et la société de façon plus générale.

Bo ndoki ebandaka na likunya na jalousie, voila pourquoi nous devons être vigilants face aux menaces de division et de balkanisation et des risques majeurs que constituent donc la haine tribale, ethnique etc....etc... comme :  1. la privation délibérée des ressources nécessaires d'un groupe a la survie du groupe alors qu'elles sont accessibles au reste de la population.

2. L'intention de détruire en tout ou en partie.

3. La course au pouvoir politique lors des élections générales.

4. Les régimes politiques autocratiques ou ceux qui font négation du droit a la participation effective aux affaires publiques et restreignent la liberation d'action de la société civile. 

Bienvenu Massamba MP

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