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20 septembre 2014 6 20 /09 /septembre /2014 19:10

LES CONGOLAIS SE CHERCHENT ENCORE PARCEQU'ILS NE VOIENT PAS ENCORE D'HORIZON LOINTAIN PROMETTEUR CAR CELA VA FAIRE MAINTENANT PRES DE 20 ANS QUE CA CONTINUE DE DURER, ALORS LE TEMPS EST VENU DE METTRE UN TERME A TOUT GENRE DE DISTRACTION SE VANTANT DE MOI JE SUIS DE PARTI DE GAUCHE OU DE PARTI DE DROITE OU QUE MOI JE SUIS DU NORD OU DU SUD, DE L'EST OU DE L'OUEST MAIS IL FAUT PLUTOT VENIR AVEC DES IDEES UNITARISTES, SECURITAIRES, SALVATRICES, SANITAIRES ET DEFENSEUSES AFIN DE TROUVER TOUS LES MOYENS NECESSAIRES DE SAUVER ET PROTEGER NOTRE PATRIE "LA RDC. FACE AUX MAUVAIS TRAITEMENTS, DEGRADANTS ET INHUMAINS INFLIGES AUX RESSORTISSANTS CONGOLAIS DE LA RDC QUI RESIDENT A L'ETRANGER DE LEUR PAYS D'ORIGINE, LE MP DE LA COMMUNAUTE CONGOLAISE DE UK VIENT DE LANCER LA CAMPAGNE OU MIEUX L'OPERATION "LAISSEZ LE CONGO ET LES CONGOLAIS REVENDIQUER LEUR PAYS AFIN QUE LE PAYS REVIENNE ENTRE LEUR MAIN ET JOUISSE NATURELLEMENT DE RESSOURCES DE LEUR TERRE", EN VERSION ANGLAISE : " LET THE CONGO AND THE CONGOLESE'S PEOPLE CLAIM THEIR COUNTRY SO THAT THE COUNTRY RETURNS BETWEEN THEIR HANDS AND NATURALLY ENJOYS THE RESOURCES OF THEIR LAND  ". DE PARTOUT LE MONDE, LA DIASPORA CONGOLAISE OU MIEUX LES RESSORTISSANTS CONGOLAIS VIVANT A L'ETRANGER EST APPELE DE VENIR EN AIDE AUX NOMBREUX COMPATRIOTES QUI SONT VICTIMES D'EXPULSIONS COLLECTIVES EXCESSIVES, AGGRAVANTES ET ACCABLANTES DANS LES PAYS VOISINS DIT AUSSI PAYS FRONTALIERS QUI SE RETROUVENT AU JOUR D'AUJOURD'HUI DEMUNIES, BREDOUILLES, SANS RESSOURCES NATURELLES ALORS QUE LA RDC REGORGE DES MINERAIS POUVANT PERMETTRE A SA POPULATION DE PALIER A TOUTES SES NECESSITES COMME LE STIPULE L'ARTICLE 1 DU PACTE INTERNATIONAL RELATIF AUX DROITS CIVILS ET POLITIQUES COMME SUIT :"Tous les peuples ont le droit de disposer d’eux-mêmes. En vertu de ce droit, ils déterminent librement leur statut politique et assurent librement leur développement économique, social et culturel. Pour atteindre leurs fins, tous les peuples peuvent disposer librement de leurs richesses et de leurs ressources naturelles, sans préjudice des obligations qui découlent de la coopération économique internationale, fondée sur le principe de l’intérêt mutuel, et du droit international. En aucun cas, un peuple ne pourra être privé de ses propres moyens de subsistance".

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20 septembre 2014 6 20 /09 /septembre /2014 19:03
L’opposition politique salue la position de la CENCO !

Après avoir pris connaissance du pavé des princes de l‟église catholique en rapport avec la révision de la constitution, dans une déclaration rendue publique jeudi 18 septembre 2014 par Alain Mbaya au siège de l‟UNC dans la commune de Barumbu, les forces politiques et sociales de l‟Opposition ont invité toutes les forces vives de la Nation à intérioriser et à répondre massivement à tous les mots d‟ordre que donne l‟église catholique pour sauver la République Démocratique du Congo. Tout en prenant acte du retrait des délégués de l‟église catholique de la CIME, les acteurs de l‟opposition ont exhorté l‟évêque de Butembo, Mgr MelchisedekSikuli de retirer de la CENI son prêtre l‟abbé Malumalu.

« Il va aussi bien de la crédibilité de l‟évêque que celle de toute l‟église » ont-ils souligné avant de faire observer la cacophonie qui règne au sein de la nouvelle majorité née des concertations nationales à travers les divergences entre deux co-modérateurs de ces assises, le président du Sénat Léon Kengo et celui de l‟Assemblée nationale, Aubin Minaku, au sujet de la révision constitutionnelle lors de la rentrée parlementaire. Ils ont rappelé en outre que la même cacophonie a été observée entre le MSR et les autres partis de la Majorité présidentielle. Face à cette confusion, les forces politiques et sociales de l‟opposition ont, pour une énième fois, exigé un dialogue politique conformément à l‟Accord-cadre d‟Addis Abeba et à la Résolution 2098 du Conseil de sécurité des Nations Unies pour résoudre la crise de légitimité au pouvoir et baliser le chemin vers des élections apaisées en RDC. Se réjouissant de la libération du chef de l‟église « Armée de Victoire » l‟Archibishop Fernando Kutino après huit ans d‟incarcération, les acteurs de l‟opposition ont ainsi réclamé la libération de tous les prisonniers politiques, notamment Jean-Bertrand Ewanga, Diomi, Kabatshi…

Le clou de cette déclaration a été sans nul doute la nouvelle marche que l‟opposition projette d‟organiser samedi 27 septembre 2014 après la répression par les forces de l‟ordre de celle qu‟elle avait organisée la semaine dernière à Kinshasa, Bukavu, Butembo, Lubumbashi et Masimanimba. Les forces politiques et sociales de l‟opposition restent convaincues que l‟Hôtel de Ville de Kinshasa respectera sa parole et prendra acte de la lettre d‟information relative à cette marche.

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20 septembre 2014 6 20 /09 /septembre /2014 19:00
Opposition, la marche reprogrammée pour le samedi 27 septembre prochain !

L’opposition, regroupée au sein de la plateforme « Forces Politiques et Sociales », dénonce, dans une déclaration sur les événements politiques récents en RDC, la répression des marches organisées dans plusieurs villes du pays dont Lubumbashi, Bukavu, Kinshasa…Aussi, déterminées à opérer le changement dans notre pays », les Forces Politiques et Sociales ont-elles décidé d‟organiser, une fois de plus, une marche pacifique le samedi 27 septembre prochain, à Kinshasa. Elles restent convaincues que l‟autorité urbaine respectera sa parole et prendra acte de la lettre d‟information relative à cette marche. Par ailleurs, ces forces saluent la libération du Chef spirituel de l‟église « Armée de Victoire », l‟Archibishop Kutino Fernando, tout en déplorant son état de santé. Elles saisissent cette occasion pour exiger la relaxation de tous les prisonniers politiques et d‟opinion, privés de liberté. Enfin, les Forces Politiques et Sociales félicitent les Evêques pour leur dernier message et invitent les forces vives de la nation à répondre massivement à tous les mots d‟ordre que donnera l‟église catholique pour sauver la nation. Voici, in extenso, la déclaration des Forces Politiques et Sociales sur les événements récents au Congo-Kinshasa.

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20 septembre 2014 6 20 /09 /septembre /2014 18:53
Révision de la Constitution en RDC: l’Eglise explique son opposition !

En RDC, l’Eglise catholique vient de réaffirmer son opposition à tout projet de révision de la Constitution et précisément de l’article 220 qui garantit l’alternance politique après deux mandats. Pourquoi l'Eglise s'engage-t-elle sur ces questions ? Comment justifie-t-elle son positionnement ? Et quel regard portent les religieux du Congo sur la situation politique et sur les instances en place aujourd'hui telles que la Céni ? Pour en parler, notre invité sur RFI ce matin est Monseigneur Fridolin Ambongo, le président de la commission Justice et paix de la Conférence épiscopale nationale congolaise, la Cenco. Il répond aux questions de Marie-Pierre Olphand.

RFI : L’église congolaise avait mis en garde déjà au mois de juin contre une révision de l’article 220 de la Constitution. Pourquoi aujourd’hui, vous remontez au créneau ?

Monseigneur Fridolin Ambongo : Quand nous avions publié notre message intitulé « Protégeons notre nation », le gouvernement avait réagi en disant que l’épiscopat congolais faisait un procès d’intention au gouvernement qui n’avait pas l’intention de modifier l’article 220. Mais depuis début juillet, il est devenu clair que le gouvernement veut changer l’article 220.

Qu’est-ce qui vous permet de dire qu’aujourd’hui, l’intention des autorités est claire ?

C’est une évidence pour tout le monde. Il y a des déclarations officielles faites par le gouvernement en disant qu’il n’y a aucun article qui est tabou parce que partout dans le monde, on change de constitution. Mieux que ça, quand la majorité s’est réunie dernièrement, nous avons entendu des déclarations de certains va-t-en-guerre. Pour eux, cette constitution est mal faite. Elle est dépassée. On doit la changer absolument alors que cette constitution n’a même pas vingt ans.

Mais officiellement pour l’instant, il n’y a aucun projet de modification de cet article 220. Seul l’article 197 qui concerne le mode d’élection des députés provinciaux est soumis à une possible révision ?

L’intention est là. Ils commencent par les autres articles et à l’arrivée, l’article 220 sera vidé de son contenu.

Le climat politique actuel vous inquiète ?

Le climat politique actuel nous inquiète parce que nous n’avons pas toujours l’impression que tout le monde veut jouer un franc jeu politique et un franc jeu démocratique au Congo.

Aujourd’hui c’est important pour vous que le président Kabila rende son tablier, si on peut dire, au terme de ses deux mandats en 2016 ?

Nous respectons la loi du pays et la loi fondamentale du pays dit, après deux mandats, celui qui a fait ces deux mandats doit partir. Et lui, il a fait deux mandats. Logiquement il doit partir. C’est une question de principe.

Est-ce que vous prenez cette position aujourd’hui parce que l’opposition est trop faible à vos yeux et ne se bat pas assez contre ces intentions de modifier la constitution ?

L’Eglise catholique a toujours joué un rôle prophétique, indépendamment de la position de l’opposition. Quand il y a un danger qui pointe à l’horizon, c’est le rôle du prophète d’attirer l’attention en sonnant l’alarme. Et c’est ce que nous sommes en train de faire.

Mais quand vous demandez à tous les prêtres de sensibiliser les fidèles contre les tentatives de modification de la constitution, est-ce que là vous ne sortez pas un peu de votre devoir de réserve ?

Mais qui nous demande un devoir de réserve ? Est-ce que Jésus-Christ a fait un devoir de réserve quand il a exercé son ministère ? Non.

Mais de fait, vos déclarations s’assimilent à des positions politiques ?

Ça dépend ce que vous entendez par position politique. Là où il y a une influence d’un homme sur les autres, il y a politique. Et dans ce sens-là, on peut dire que il y a de la politique dans ce que nous faisons. Mais il y a de la politique partout.

On a entendu certaines voix dans la majorité présidentielle ces derniers temps réclamer un référendum pour que ce soit le peuple au final qui décide. Est-ce que pour vous, ce serait une solution ?

Vous connaissez un peu la réalité chez nous. Il faut encore qu’il y ait des consultations justes, transparentes et équitables. Or chez nous, il y a encore ce problème-là que nous n’avons pas encore réglé, le problème de la crédibilité des instances qui organisent les élections. Organiser une consultation dans le contexte actuel, on connaît d’avance les résultats. Ça, c’est un. Puis deux, la Ceni est en train de nous dire qu’elle n’a pas assez d’argent pour organiser les élections locales. Alors où est-ce qu’on trouvera l’argent pour organiser un référendum ?

Vous avez choisi de suspendre votre participation au Comité d’intégrité et de médiation électorale (Cime). Est-ce que c’est justement parce que vous n’avez pas confiance dans le processus qui est préparé par la Céni ?

La Céni, dans sa nouvelle formule, n’a pas encore organisé les élections mais il y a certaines choses qui nous inquiètent dans ses prises de position, notamment la question des suffrages : si ont dit, on va procéder aux élections au suffrage indirect et pas au suffrage universel comme c’était jusque maintenant, ça fait quand même poser quelques questions sur l’intention réelle de la Céni. Tant que nous ne nous sommes pas encore mis d’accord avec la Céni, nous ne pouvons pas prétendre être présents dans une instance qui est chargée de contentieux électoraux.

Vous vous trouvez en ce moment à Rome, vous avez eu l’occasion de rencontrer le pape François. Quelle est sa position sur cette question de changement constitutionnel au Congo ?

Ça ne fait pas partie des questions qu’on discute avec le pape. Mais le pape nous a encouragés à continuer à mener le combat que nous menons pour l’avènement d’un Congo plus beau qu’avant, plus fort, plus uni et qui peut aller tout doucement vers son développement et le développement de tous les enfants du Congo.

Marie-Pierre Olphand

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17 septembre 2014 3 17 /09 /septembre /2014 17:32

Fidèles à leur message de juin 2014 par lequel ils appelaient le peuple congolais à se mobiliser pour « protéger la nation », les évêques réunis au sein de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) – 63 au total dont un cardinal, des archevêques et évêques - ont, à partir du Saint siège à Rome, rejeté toute forme de révision de la Constitution.

Déterminés à aller jusqu’au bout, ils promettent de multiplier des appels au travers l’ensemble du réseau catholique pour barrer la route à tout projet qui va dans ce sens. Décidément, le cercle des non révisionnistes s’élargit davantage et met en mal la Majorité présidentielle qui a juré d’y parvenir pour mieux négocier le virage de 2016.

Réconfortés par le Saint-Père dans leur ministère pastoral à être « des hommes d’espérance » pour le peuple et à apporter leur contribution pour « l’avenir heureux de notre nation », les évêques ont promis de ne pas trahir leur engagement. « Aux tombeaux des apôtres Pierre et Paul, rappellent-ils, qui ont témoigné du Christ jusqu’au martyre », ils ont renouvelé leur « engagement d’être les témoins de la foi qu’ils nous ont transmise », soulignant avoir confié au Seigneur « l’avenir de notre pays ».

Et, cet avenir, croient-ils, se négocie actuellement, pendant que se développe dans le pays un grand débat autour de la révision de la Constitution. Sur ce point précis, les évêques n’y vont pas par le dos de la cuillère. Leur sentence est sans appel. « Pour nous, soulignent-ils, l’avenir heureux de la RD Congo réside incontestablement dans le respect de la Constitution, Loi fondamentale et socle de notre jeune démocratie ». Selon eux, le rejet de toute forme de révision de la Constitution est sans équivoque. Bien plus, « ce n’est plus un secret pour personne », disent-ils.

Crevant l’abcès, les évêques réaffirment clairement leur opposition « à toute modification de l’article 220, article verrouillé de notre constitution qui stipule que « La forme républicaine de l’Etat, le principe du suffrage universel, la forme représentative du gouvernement, le nombre et la durée des mandats du président de la République, l’indépendance du pouvoir judiciaire, le pluralisme politique et syndical ne peuvent faire l’objet d’aucune révision constitutionnelle ».

Si dans certains cercles politiques et juridiques, l’on affirme que toute Constitution prévoie les mécanismes de sa révision, les évêques pensent le contraire. « En affirmant cela, la CENCO n’ignore pas que toute constitution est modifiable, mais elle rappelle que l’article 220 a été verrouillé par le Constituant lui-même, justement pour échapper à cette modification ». Et de renchérir : « Cet article pose les bases de la stabilité du pays et l’équilibre des pouvoirs dans les institutions. Le modifier serait faire marche en arrière sur le chemin de la construction de notre démocratie et compromettre gravement l’avenir harmonieux de la Nation ».

Ainsi, leur voix se joint à celle du président du Sénat qui, à l’occasion de la rentrée parlementaire le 15 septembre dernier, déclarait ce qui suit : « Les dispositions intangibles de la Constitution -je pense à l’article 220 et à tous ceux auxquels il renvoie- constituent le pivot, le socle, l’armature de toute l’architecture constitutionnelle ».

Léon Kengo wa Dondo s’est aussi demandé comment on peut modifier ces articles sans détruire par ce fait même tout l’édifice constitutionnel construit dans la peine. Et d’ajouter qu’il ne faudrait pas tirer prétexte de la révision pour aboutir à un changement de Constitution. En outre, il a même mis en garde contre la menace qui pèse sur la cohésion nationale et la paix sociale.

Craignant eux aussi que le pays ne bascule dans le chaos, les évêques rappellent qu’« après toutes les guerres et tribulations connues en RD Congo, nous sommes persuadés que les citoyens et les hommes politiques qui aiment vraiment ce pays autant que nous tous, éviteront d’engager la Nation dans une voie sans issue ».

Prête à se lancer dans la grande bataille pour faire triompher ses idéaux, la CENCO demande « au regard de cet enjeu de taille, à tous les curés et catéchistes de lire à l’attention (les fidèles, son message + Protégeons notre Nation + et de sensibiliser les chrétiens dans les CEV, les Mouvements (l’Action catholique, et contre toute tentative de modification de l’article 220 ». Elle annonce par ailleurs qu’ « on organisera également dans toutes les paroisses, communautés sacerdotales et religieuses, un Triduum de prière, (du 17 au 1 9 octobre, Journée de la mission universelle), pour que le Seigneur protège notre pays et son peuple ».

Par ailleurs, se désolidarisant d’une certaine manière de la CENI, la CENCO précise qu’« en lien avec ces directives et sans rien récuser de notre collaboration avec nos frères d’autres Confessions religieuses, nous suspendons notre participation au Comité d’intégrité et de médiation électorale (CIME) ». Elle note toutefois qu’elle reste « en communion de prière » avec eux et par la Commission «Justice et Paix » en vue d’apporter sa « contribution pour la réussite du processus électoral dans le respect, souligne-t-elle, de la Constitution ».

Avec ce come back de la CENCO, le débat sur la révision de la Constitution s’enfonce de plus en plus dans l’incertitude. La Majorité résistera-t-elle à toute la fronde qui se développe autour de son projet ? Difficile à dire.

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17 septembre 2014 3 17 /09 /septembre /2014 17:29
RDC: l’Eglise catholique dit «non» à la révision de la Constitution

En République démocratique du Congo (RDC), l’Eglise catholique se mobilise contre tout projet de révision de l’article 220 qui garantit l’alternance politique après deux mandats. Dans un message intitulé « Protégeons la nation » et lu à la presse, la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) qualifie toute tentative de modification de cet article clef de « voie sans issue » et réaffirme la nécessité de respecter et de conserver la Constitution actuelle.

C’est un contexte bien précis qui a poussé l’Eglise catholique à faire une telle déclaration. Il y a eu tout d’abord la rentrée parlementaire, lundi, et le fait que la révision d’un article de la Constitution - l’article 197, qui porte sur le mode de scrutin des députés provinciaux - est déjà au menu de cette session. Et puis, il y a eu surtout toutes les déclarations des dernières semaines du côté de la majorité présidentielle.

« La menace d’une modification plus fondamentale de la Constitution devient de plus en plus précise », explique un représentant de l’Eglise catholique. D’où ce message très clair qui est de dire « non » à la révision des articles verrouillés de la Constitution de 2006.

« Nous réaffirmons ainsi notre position à toute modification de l’article 220, article verrouillé de notre Constitution, qui stipule que la forme républicaine de l’Etat, le principe du suffrage universel, la forme représentative du gouvernement, le nombre et la durée des mandats du président de la République, l’indépendance du pouvoir judiciaire ne peuvent faire l’objet d’aucune révision constitutionnelle », a déclaré l’abbé Donatien Nshole, porte-parole de la Conférence épiscopale nationale du Congo.

« La CENCO n’ignore pas que toute Constitution est modifiable mais elle rappelle que l’article 220 a été verrouillé par le constituant lui-même justement pour échapper à cette modification. Le modifier, c’est refaire marche en arrière sur le chemin de la construction de notre démocratie et compromettre gravement l’avenir harmonieux de la nation », a-t-il tenu à rappeler.

Ce n’est pas la première fois que la Conférence épiscopale se positionne. En juin, déjà, elle s’était dite opposée à tout changement fondamental de la Constitution. Cette fois-ci, l’Eglise catholique affirme non seulement que les menaces de modification deviennent de plus en plus précises mais décide d’aller plus loin.

Elle suspend sa participation à un comité religieux pour suivre la préparation des élections aux côtés de la commission électorale. Par ailleurs, elle appelle tous les curés et les catéchistes du pays à véhiculer son message et à sensibiliser les chrétiens dans les églises pour qu’ils se mobilisent contre toute tentative de modification de l’article 220.

L’Eglise catholique, qui était déjà un des premiers acteurs à critiquer le résultat des élections en 2011, tente cette fois d'agir en amont, sachant que la présidentielle doit se tenir dans deux ans, en 2016.

■ Réaction du gouvernement

Le porte-parole du gouvernement congolais estime que la conférence épiscopale nationale du Congo fait un procès d'intention au pouvoir en place en répondant à des questions qui n'existent pas.

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17 septembre 2014 3 17 /09 /septembre /2014 17:23
Respect de la Constitution : les Evêques insistent !

Ce n’est pas un leurre. Les Evêques catholiques sont déterminés à s’opposer, particulièrement, à la révision de l’article 220 de la Constitution. Depuis Rome où ils étaient en Fête de l’Exaltation de la Croix glorieuse, le 14 septembre, les Prélats de la Conférence Episcopale Nationale du Congo ont pris la décision de se retirer du Comité d’Intégrité et de Médiation Electorale. Sur le plan pratique, les Evêques ont instruit tous les curés et catéchistes de lire, à l’intention des fidèles, le message «Protégeons notre Nation». Ils ont, en outre, lancé une vaste campagne de sensibilisation des chrétiens dans les CEV, les Mouvements d’Action catholique et les groupes à charisme propre, pour qu’ils s’engagent à protéger la Nation.

Ça se corse davantage. C’est le commentaire qu’a pu faire, à chaud, un analyste politique à la lecture de la lettre des Evêques. Une lettre écrite dans un français accessible à tous, contrairement aux précédentes déclarations de la CENCO essentiellement destinées à l’attention des élites. L’enjeu est de taille, lit-on. L’avenir heureux de la RD Congo, selon les Evêques, réside dans le respect de la Constitution, la Loi fondamentale et le socle de la jeune démocratie. C’est l’article 220 de la Constitution qui pose les bases de la stabilité du pays et de l’équilibre des pouvoirs dans les Institutions. Les catholiques sont convaincus que si l’on modifie le 220, le pays va faire marche arrière.

Appel à l’amour

Il n’y a pas à tergiverser. Pour les Evêques, désormais, tous les citoyens et les hommes politiques qui aiment le Congo sont dans le camp de ceux qui s’opposent à la révision de la Constitution. La CENCO, dans son argumentaire, n’ignore pas que toute Constitution est modifiable. Elle soutient, cependant, que l’article 220 a été verrouillé par le Constituant, lui-même, justement pour échapper à cette modification. Ceux qui aiment le Congo, autant que les Evêques, s’abstiendront d’engager le pays dans une voie sans issue.

Bénédictions

Le Pape François, découvre-t-on dans le document de la CENCO, n’est pas resté insensible aux problèmes du Congo. Il a eu plusieurs rencontres avec les Evêques congolais. Ensemble, ils ont partagé les joies et les espoirs, les peines et les souffrances du peuple congolais. Le Pape François, pour sa part, s’est engagé à prier pour le Congo, son peuple et ses dirigeants.

Pas tard

Il n’est jamais trop tard, pour mieux faire, dit un petit adage. Tous les appels, s’il faut rappeler le scepticisme de Kengo mais, surtout, l’absence d’un tel projet portant notamment, révision de l’article 220, sur la table de Minaku, convergent vers l’idée de ne rien entreprendre dans le sens de la contrefaçon de toutes les dispositions intangibles de la Constitution du 18 février 2006, telle que promulguée et modifiée jusqu’à ce jour.

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 19:02
RDC : Révision constitutionnelle : les évêques catholiques haussent encore le ton !

(KINSHASA)- Les évêques catholiques ont réitéré leur rejet de toute révision constitutionnelle. Au lendemain de la rentrée parlementaire,les prélats ont, à travers leur message intitulé ‘‘Protégeons notre Nation’’, insisté pour que les élus ne touchent pas à aucun article intangible de la constitution. ‘‘Nous réaffirmons ainsi notre opposition à toute modification de l’article 220, article verrouillé de notre constitution qui stipule que : ‘‘La forme républicaine de l’état, le principe du suffrage universel, la forme représentative du gouvernement, le nombre et la durée des mandats du président de la république, l’indépendance du pouvoir judiciaire, le pluralisme politique et syndical ne peuvent l’objet d’aucune révision constitutionnelle’’, ont-ils fait savoir dans leur document. Partant de cette inquiétude, ils ont décidé de suspendre la participation de l’église catholique au Comité d’Intégrité et de Médiation électorale-CIME. ‘‘Toutefois, nous restons en communion avec d’autres

confessions religieuses et par notre commission Justice et paix, nous apporterons notre contribution pour la réussite du processus électoral dans le respect de la constitution’’, ont affirmé les évêques. Depuis
Rome où ils séjournent dans le cadre de la visite Ad Limina Apostolorum, le cardinal, les archevêques et évêques ont invité la classe politique à la sagesse. En affirmant cela, les 45 évêques membres de la conférence épiscopale nationale du Congo n’ignorent pas que toute révision est modifiable mais seulement ils ont tenu à rappeler que l’article 220 a été verrouillé par le constituant lui-même. Selon l’abbé Donatien Sholwe qui a lu la déclaration à Kinshasa, l’article 220 pose les bases de la stabilité du pays et de l’équilibre des pouvoirs dans les institutions. ‘‘Le modifier serait faire marche en arrière sur le chemin de la construction de notre démocratie et compromettre gravement l’avenir harmonieux de la nation’’, assurent les évêques. Après les guerres et tribulations connues par le pays, les prélats catholiques se disent persuadés que les citoyens et hommes politiques qui aiment vraiment le Congo, éviteront d’engager le pays dans une voie sans issue. Ainsi, ils ont appelé les curés et catéchistes de l’ensemble du pays de lire ce message à tous les fideles catholiques. Ils doivent sensibiliser les chrétiens dans les CEV, les Mouvements d’action catholique et les groupes à charisme propre, pour qu’ils s’engagent à protéger la nation contre toute tentative de modification de l’article 220 de la constitution. Pour consolider sa démarche, l’Eglise catholique projette un triduum de prière du 17 au 19 octobre pour que le seigneur protège le Congo-Kinshasa et son peuple. A la fin de leur déclaration, les évêques ont confié l’avenir du grand Congo au Christ, qui par sa croix disent-ils, a sauvé toute l’humanité.

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 18:53
RDC : LA CENCO SIGNE ET REAFFIRME SON OPPOSITION A LA MODIFICATION DE L'ARTICLE 220 DE LA CONSTITUTION !

Les évêques membres de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) réaffirment leur opposition à la modification de l’article 220 de la constitution. Cet article interdit notamment de modifier l’article fixant le nombre et le mandats du président de la République. Dans un message adressé « aux fidèles catholiques ainsi qu’aux hommes et femmes de bonne volonté de la RDC » et publié à Rome où ils sont réunis, ils estiment que cet article pose les bases de la stabilité du pays et de l’équilibre des pouvoirs dans les institutions.

Pour la Cenco, modifier l’article 220 serait « faire marche en arrière sur le chemin de la construction de notre démocratie et compromettre gravement l’avenir harmonieux de la nation ».

Les évêques catholiques avaient déjà publié un message en juin dernier pour exprimer leur opposition à la modification de cet article de la constitution.

A (re)Lire: RDC : la Cenco met en garde contre toute modification de l’article 220 de la constitution

Interrogé sur les raisons de ce deuxième message, le premier secrétaire général adjoint de la Cenco, Donatien Nshole, affirme qu’il ne s’agit pas d’un acharnement.

« Il n’est pas question d’acharnement ici. Les évêques ne visent qu’une seule chose : le bien-être du peuple congolais qui passe nécessairement par une démocratie assise. Or notre démocratie est jeune. Et le socle de la démocratie c’est justement la constitution. Vouloir balancer la constitution dans tous les sens pour des intérêts d’une famille politique, ce n’est pas juste », explique-t-il.

En outre, la Cenco invite les curés et catéchistes à sensibiliser les chrétiens « pour qu’ils s’engagent à protéger la nation contre toute tentative de modification de l’article 220 ».

La question de la modification de cet article de la constitution agite le milieu politique congolais depuis plusieurs mois. Certaines organisations et personnalités de l’opposition et de la société civile soupçonnent la majorité de vouloir modifier l’article 220 de la constitution pour permettre à Joseph Kabila de rester au pouvoir au terme de son deuxième et dernier mandat.

Par ailleurs, les évêques catholiques annoncent qu’ils suspendent leur participation au Comité d’intégrité et de médiation électorale (Cime).

Cette structure créée par les confessions religieuses et la Ceni est un cadre d’échange d’informations électorales et de dialogues permanents qui vise à gérer par la médiation les tensions électorales, avant, pendant et après les élections.

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15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 23:39
BIENVENU MASSAMBA MP LANCE UN NOUVEAU MOUVEMENT :"GROUPE DES RESSORTISSANTS CONGOLAIS VIVANT A L'ETRANGER"GRCE EN SIGLE !

LE GROUPE DES RESSORTISSANTS CONGOLAIS DE L'ETRANGER "GRCE" S'OUVRE A TOUS CONGOLAIS SANS EXCEPTION TOUTES TENDANCES CONFONDUES, POUR UNE MEILLEURE EXPRESSION DU POUVOIR ALLANT DE LA BASE JUSQU'AU SOMMET, POUR UNE MEILLEURE TRANSPARENCE, VIGILANCE, SERENITE ET TRAVAIL, NOUS POUVONS TOURNER LA PAGE SOMBE DES VIOLENCES ET DES VIOLATIONS DU DROIT INTERNATIONAL HUMANITAIRE EN CONSTENCE DANS NOTRE PAYS, ADHERER MASSIVEMENT, COLLECTIVEMENT ET INDIVIDUELLEMENT A VOTRE MOUVEMENT.

LA RDC EST COMPARABLE A UN CITYTRAIN EN PANNE ET ELLE PEUT MARCHER LENTEMENT MAIS QUAND ELLE MARCHE BIEN ET RAPIDE AVEC UN COMMANDANT DE BORD OU UN PILOTE OU UN CHAUFFEUR COMPETENT, ELLE PEUT RAMASSER ET AVALER TOUT SUR SON PASSAGE, ALORS FAITE ATTENTION LA RDC ET LES CONGOLAIS REPRESENTENT UN ENJEUX PLANETAIRE, IL NE FAUT PAS GASPILLER TOUTES SES POTENTIALITES, SES ENERGIES, SES RESSOURCES HUMAINES ET MINERALES EN VUE DE LUI REDONNER SA PLACE AU SEIN DES CONCERTS DES NATIONS ET DE CEUX QUI DOIVENT DECIDER DE LEUR DESTINEE TOUT SEULS SANS LA MOINDRE INGERENCE EXTERIEURE.

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